Vidéo : Samsung déploie la table tactile Microsoft Surface à Paris
Samsung France a écoulé 200 exemplaires de la table tactile Microsoft Surface. Petite illustration de ce matériel high-tech à vocation BtoB dans un bar parisien (vidéo + galerie photos).
Samsung met ses idées sur la table
Exploiter davantage la couche logicielle permettait de surcroît d’enrichir les fonctionnalités de détection d’objets, pour le moment restreinte à des cartes à puce spéciales.
Dans la restauration, il s’agirait de déterminer automatiquement si un verre posé sur la table est vide.
A plus long terme, le NFC est amené à faire son nid en lieu et place du Bluetooth.
Avec la bienveillance de Microsoft, l’implémentation de Kinect devrait suivre, avant une transition vers Windows 8 et cette interaction escomptée avec les terminaux mobiles, smartphones et tablettes.
La finalité reste de tendre vers le marché consumer, au prix d’une baisse progressive des tarifs. 9000 euros à l’heure actuelle ; entre 7000 et 8000 euros en 2013… jusqu’au seuil des 2000 euros « dans quelques années », affirme Gary Guillier-Marcellin, responsable de la division Marketing Display chez Samsung France.
Pour étayer ses promesses, le responsable des ventes Distribution Display fait référence aux premiers téléviseurs à écran plasma, commercialisés à 150 000 francs en grande surface.
Panasonic avait créé la sensation en étant le premier à afficher ses produits en-deçà des 100 000 francs. Aujourd’hui, un bon LCD s’acquiert pour 500 euros.
Samsung compte s’en inspirer pour démocratiser sa table tactile et se concentrer en parallèle sur les écrans OLED, dont il produit 95% de la masse mondiale au dernier pointage.
Témoin cette émancipation de son activité de production d’écrans plats, sous la forme d’une spin-off, avec conservation du capital à 100%, pour accroître sa réactivité face aux défis du marché.
S’il est résolument trop tôt pour parler d’une quelconque implémentation d’écrans flexibles en guise de substitut au robuste Gorilla Glass de la Surface, les smartphones sont davantage concernés.
Sur ce front, Samsung fait fort. En tête sur le marché français sur le deuxième semestre 2011 (étude IDC) avec notamment 35% des ventes en valeur chez les opérateurs, le fabricant du Galaxy Note a encore du mal à s’en expliquer le succès : 6 millions d’exemplaires vendus selon nos sources.
De quoi ouvrir la porte au tant attendu S3, dont il se murmure qu’un déploiement mondial n’est plus à exclure.
Cà et là, l’on entend, évoquée à demi-mot, la date du 22 mai, avec un défi : répondre en temps et en heure aux 10 millions de pré-commandes.
Et poursuivre en parallèle une collaboration fructueuse en qualité de fondeur pour le compte d’Apple.
Quant au contentieux judiciaire qui anime les deux parties sur fond de brevets technologiques, les équipes de Samsung restent unanimes.
Le refrain est travaillé, tel un métronome, mieux réglé que le mécanisme d’une horloge : « Il y a trop d’intérêts pour nous comme pour Apple. Cela se règlera très certainement à l’amiable. »