A toi, à moi, il se noue, entre Samsung et la table tactile Microsoft Surface, des atomes crochus, jusqu’au sein des bars parisiens, comme pour mieux émerger aux yeux du grand public, dans une ambiance tamisée.
Premier de cordée, Touch in Paris en a déployé 7 exemplaires dans ses locaux du 8è arrondissement de la capitale.
Un cas unique en Europe, pour une stratégie avant-gardiste dont Jérémy, le gérant, compte récolter les fruits à court terme.
« Nous devrions pouvoir amortir tout ce matériel en 2 ans« , confie l’intéressé, qui reconnaît sans concession que l’innovation a un prix.
Une vérité qui vaut tout particulièrement pour cette intrigante table commercialisée exclusivement en circuit B2B, à 9000 euros l’unité (contre 12 000 euros pour celle qu’elle a supplantée dans la hiérarchie).
Pour disposer d’une base applicative sur mesure, Touch in Paris s’est acquitté d’un supplément de 15 000 euros par machine.
Un travail de fond en étroite collaboration avec les intégrateurs a permis de personnaliser certains aspects, à la demande du client, grâce au kit de développement WPF, en place depuis 4 ans.
En outre, la mise en place de ce nouveau mobilier a nécessité la confection de pieds sur mesure, auprès d’un assembleur spécialisé.
Restait à connecter l’ensemble au réseau, moyennant quelques câbles Ethernet (une interface sans fil est également disponible).
Tel quel, le concept laisse dubitatif. Mais une fois la résultante mise en situation, le quidam s’en figure sans peine les usages et se plaît à jouer du bout des doigts pour découvrir l’environnement Microsoft Surface. Et commande ses cocktails, en l’occurrence.
Aussi, à défaut de matérialiser un quelconque OVNI technologique en avance sur son temps, l’ensemble se veut surtout ancré dans la modernité et empreint d’une dimension ludique, collaborative ; sociale, même.
Interpellé quant à ses éventuelles craintes d’une obsolescence précipitée, Jérémy esquisse un sourire.
« Quand on voit ce que l’on est capable de faire alors que le projet n’en est qu’à ses tout débuts, cela laisse entrevoir des perspectives à foison« , renchérit-il, misant derechef sur l’évolutivité du dispositif.
En France, l’aventure Surface implique 7 à 8 personnes sollicitées à temps partiel.
A l’échelle du globe, Samsung privilégie la R&D, à laquelle il a accordé quelque 10% de son chiffre d’affaires 2011.
Au dire du fabricant high-tech, l’objectif 2012 est déjà atteint dans l’Hexagone : 200 exemplaires écoulés, dont 20 auprès des Aéroports de Paris.
Dassault (aviation), Fujifilm (photographie) et Groupama (assurances) on répondu à l’appel.
Avec dans son collimateur le palier des 300 ventes d’ici la fin de l’année, Samsung a des idées bien arrêtées et dans son escarcelle, une myriade d’innovations technologiques.
Notamment une diversification des diagonales d’écran. Avec une dalle de 40 pouces, seul format en vigueur à l’heure actuelle, quiconque prend place à table a tendance à se sentir à l’étroit une fois pris ses aises.
D’où une ferme volonté de tirer parti de ces 670 000 caméras situées sous le panneau tactile (une tous les 3 pixels).
De même, le multitouch, dit limité à 50 points de contact, atteindrait les 300, sollicité à son maximum. De quoi réunir jusqu’à 30 personnes.
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