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Vidéo : Samsung SUR40, cinq ans de réflexion avec Microsoft

C’est en forgeant qu’en devient forgeron. Avec à leur actif cinq ans d’exercice commun dans le cadre du projet Surface, Microsoft et Samsung ne seront pas pour contredire cet adage, avec l’arrivée de la table tactile SUR40.

Si la collaboration de longue date entre les deux parties ne fait guère de doute, les prétendues évolutions d’un concept initialement matérialisé en 2007 semblent s’afficher aux abonnés absents.

L’inflexibilité de partenaires unis la main dans la main témoigne certes d’une confiance réciproque, mais sa résultante passe quasi inaperçue aux yeux du grand public.

Ce n’est pas tant que la SUR40 n’ait pour elle que des arguments banaux. Bien au contraire. Allié à un système de suivi des mouvements par capteurs connectés en infrarouge (technologie Pixel Sense), l’écran tactile multipoint impressionne, fort d’une diagonale de 40 pouces, seul format en vigueur à l’heure actuelle.

A ce même titre, la compatibilité logicielle avec l’écosystème Windows 7 et la mise à disposition d’un SDK corrélatif est tout à l’honneur de Microsoft, quand Samsung accouche d’un condensé cohérent que chapeaute un processeur AMD Athlon X2 dual-core.

Pour autant, séduire le grand public, en plus de relever d’une opération indirecte (le produit fait exclusivement l’objet d’une revente en circuit B2B, il n’est pas destiné à peupler les foyers), s’apparente à une mission des plus harassantes.

Fraîchement sortie d’usine, dans sa jeunesse toute relative (les premières disponibilités en pré-commande remontent à novembre dernier), la SUR40 confirme le sentiment qui s’en dégage : tout n’est pas à jeter, loin de là.

En premier lieu, le projet s’est constitué une galaxie de quelque 500 partenaires, dont Bank of America (finance), Rolls Royce (automobile), Dassault (aviation) et Fujifilm (photographie).

Pas de quoi résorber dans son intégralité le désert applicatif qui règne autour de Microsoft Surface, mais assez pour exploiter de nombreuses fonctionnalités tel la détection des objets, la reconnaissance de codes QR et la prise en charge de plus de 50 points de contact simultanés.

Le résumé en vidéo :

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