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Vidéo streaming : Frédéric Lefebvre se montre virulent vis-à-vis des « sites pirates »

Haro sur les plates-formes vidéo favorisant le piratage. Après les déclarations virulentes du cinéaste et producteur Luc Besson dénoncant « le piratage à grande échelle via Internet » le week-end dernier (et qui a abouti à la fermeture du site de streaming BeeMotion.fr par Free), c’est au tour du porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, de monter en créneau.

Le député des Hauts-de-Seine a annoncé qu’il avait transmis une lettre au président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer, dans laquelle il demande li’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur le « piratage industriel » réalisé via les sites de streaming.

Le rôle des parlementaires français est « d’apporter les réponses adaptées pour lutter contre une forme de délinquance dont les premières victimes sont l’intelligence et la création françaises », estime-t-il.

Pour être en mesure de poursuivre et de condamner ces sites de piratage hébergés cette fois-ci à l’étranger, le député, réputé proche de Nicolas Sarkozy, demande instamment l’« organisation d’un G20 du Net ».

Redéfinir le rôle des hébergeurs

Dans cette lettre, en plus de rappeler le rôle néfaste joué par BeeMotion, le député des Hauts-de-Seine cite également le cas d’AlloStreaming, hébergé à l’étranger, mais qui « fonctionne lui aussi avec la complicité d’annonceurs français ».

Cette plate-forme prévient sur sa page d’accueil qu’elle ne fait que « répertorier des liens indirects de vidéos en Streaming hébergées par d’autres sites publics et légalement reconnus », comme DailyMotion, Wat, Google Video ou Veoh.

Dans une interview accordée à 20minutes.fr, Frédéric Lefebvre enfonce le clou, et qualifie les plates-formes comme BeeMotion de « dealers ». Ce site aurait, selon lui, générer d’importants revenus en intégrants des publicités sur son site « grâce à des films dont il n’a pas les droits ».

Il dénonce aussi le fait qu’Iliad, la maison-mère de Free, a hébergé ce site sans en vérifier le contenu. Pour éviter la multiplication de ces dérives, le porte-parole de l’UMP souhaite « changer la loi » qui fait que, n’étant pas éditeur de ce type de site de piratage, un hébergeur, comme Free, ne peut pas être jugé pénalement responsable de son exploitation.

Le député reste prudent sur les solutions à apporter

Toutefois, Frédéric Lefebvre ne propose pas de véritables solutions concrètes pour mettre fin à la multiplication de ces sites de streaming, à part développer une offre légale digne de ce nom sur le Net.

Selon Christine Albanel, la ministre de la Culture et de la Communication, la loi Création et Internet, qui passe devant l’Assemblée nationale le 4 mars, pourrait permettre d’accélérer la mise ne place sur Internet de contenus variés et respectueux du droit d’auteur.

L’homme politique aborde aussi le thème de la réduction de la chronologie des médias pour essayer de détourner les internautes des sites de piratage : « Je plaide notamment pour le raccourcissement du délai entre la sortie d’un film au cinéma et sa sortie en DVD. On pourrait le réduire à trois mois, voire à quelques semaines, et autoriser la vente du DVD dès que le film n’est plus exploité en salles. », explique-t-il à 20minutes.fr.

Aujourd’hui, un film n’est censé être disponible en DVD en France que six mois après sa sortie en salle. Pour la vidéo à la demande (VoD), un thème que n’aborde pas Frédéric Lefebvre, ce délai passe à sept mois et demi.

Haro sur les plates-formes vidéo favorisant le piratage. Après les déclarations virulentes du cinéaste et producteur Luc Besson dénoncant « le piratage à grande échelle via Internet » le week-end dernier (et qui a abouti à la fermeture du site de streaming BeeMotion.fr par Free), c’est au tour du porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, de monter en créneau.

Le député des Hauts-de-Seine a annoncé qu’il avait transmis une lettre au président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer, dans laquelle il demande li’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur le « piratage industriel » réalisé via les sites de streaming.

Le rôle des parlementaires français est « d’apporter les réponses adaptées pour lutter contre une forme de délinquance dont les premières victimes sont l’intelligence et la création françaises », estime-t-il.

Pour être en mesure de poursuivre et de condamner ces sites de piratage hébergés cette fois-ci à l’étranger, le député, réputé proche de Nicolas Sarkozy, demande instamment l’« organisation d’un G20 du Net ».

Redéfinir le rôle des hébergeurs

Dans cette lettre, en plus de rappeler le rôle néfaste joué par BeeMotion, le député des Hauts-de-Seine cite également le cas d’AlloStreaming, hébergé à l’étranger, mais qui « fonctionne lui aussi avec la complicité d’annonceurs français ».

Cette plate-forme prévient sur sa page d’accueil qu’elle ne fait que « répertorier des liens indirects de vidéos en Streaming hébergées par d’autres sites publics et légalement reconnus », comme DailyMotion, Wat, Google Video ou Veoh.

Dans une interview accordée à 20minutes.fr, Frédéric Lefebvre enfonce le clou, et qualifie les plates-formes comme BeeMotion de « dealers ». Ce site aurait, selon lui, générer d’importants revenus en intégrants des publicités sur son site « grâce à des films dont il n’a pas les droits ».

Il dénonce aussi le fait qu’Iliad, la maison-mère de Free, a hébergé ce site sans en vérifier le contenu. Pour éviter la multiplication de ces dérives, le porte-parole de l’UMP souhaite « changer la loi » qui fait que, n’étant pas éditeur de ce type de site de piratage, un hébergeur, comme Free, ne peut pas être jugé pénalement responsable de son exploitation.

Le député reste prudent sur les solutions à apporter

Toutefois, Frédéric Lefebvre ne propose pas de véritables solutions concrètes pour mettre fin à la multiplication de ces sites de streaming, à part développer une offre légale digne de ce nom sur le Net.

Selon Christine Albanel, la ministre de la Culture et de la Communication, la loi Création et Internet, qui passe devant l’Assemblée nationale le 4 mars, pourrait permettre d’accélérer la mise ne place sur Internet de contenus variés et respectueux du droit d’auteur.

L’homme politique aborde aussi le thème de la réduction de la chronologie des médias pour essayer de détourner les internautes des sites de piratage : « Je plaide notamment pour le raccourcissement du délai entre la sortie d’un film au cinéma et sa sortie en DVD. On pourrait le réduire à trois mois, voire à quelques semaines, et autoriser la vente du DVD dès que le film n’est plus exploité en salles. », explique-t-il à 20minutes.fr.

Aujourd’hui, un film n’est censé être disponible en DVD en France que six mois après sa sortie en salle. Pour la vidéo à la demande (VoD), un thème que n’aborde pas Frédéric Lefebvre, ce délai passe à sept mois et demi.

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