Pour le coup d’envoi de l’Euro 2012, Epson avait levé le voile sur un vidéoprojecteur sans fil compatible 3D.
NEC lui emboîte le pas avec le modèle L51W, qui prend la suite du L50W dans la gamme Office Cool.
De prime abord rejaillit une banalité que dénote ce module LED commun au plus clair des dispositifs de nouvelle génération, mais dont la fiabilité est toujours aussi remarquable, avec une durée de vie est estimée à 20 000 heures.
Annoncé à 1,2 kg pour des mensurations de 23 x 18 x 4,3 cm, le L51W s’inscrit dans la catégorie des poids moyens, loin des pico-projecteurs, mais autrement mieux doté.
Témoin la richesse d’une connectivité qui inclut une interface HDMI 1.4, un port composite RCA, une entrée VGA et deux ports USB : le premier est destiné à accueillir un périphérique de stockage de masse ; le second, à diffuser des contenus vidéo sur le principe de l’USB Display.
A noter la présence d’un jack 3,5 mm qui accepte une entrée son de niveau ligne, restituée en mono sur le seul haut-parleur à 2 W intégré au châssis.
NEC a fait le choix d’un interrupteur à glissière pour la mise sous tension. Ce système que l’on pourra supposer discret semble aussi plus durable.
Le démarrage s’effectue en 4 secondes. Se révèle alors une interface graphique à piloter via la télécommande fournie en standard (pas d’écran tactile sur le vidéoprojecteur).
Hormis les réglages de luminosité, de colorimétrie et plus globalement de la qualité du rendu, une visionneuse permet d’obtenir un aperçu rapide des photos, vidéo et documents Office depuis un périphérique connecté par USB… ou sur une carte SD insérée dans la fente réservée à cet effet.
Pour épauler cet écosystème embarqué, 1 Go de RAM. Au regard d’un taux de luminosité correct à 500:1 pour un contraste fixe de 4000:1 (point noir à 0,125 cd/m²), la consommation électrique dépasse les 100 W en crête.
Mais l’expérience de visionnage en est d’autant plus appréciable. La résolution native de 1280 x 800 points (VGA) peut être étendue jusqu’en Full HD entrelacée (1086i) et le taux de rafraîchissement vertical (85 Hz) suffit à minimiser le scintillement de l’image.
En outre, avec un système de refroidissement optimisé, l’échauffement est moindre bien qu’à la longue. Un tel traitement pourrait avoir une grande incidence sur la durée de vie du dispositif dans son ensemble.
En revanche, la transmission sans fil (Wi-Fi 802.11n) requiert l’acquisition d’un adaptateur optionnel, référence NP03LM, proposé à 99 euros TTC (prix conseillé), offert jusqu’au 30 septembre dans le cadre d’une opération promotionnelle.
Même constat pour profiter de la 3D : il faut des lunettes compatibles DLP Link, préférentiellement les NP02GL de NEC.
Pour compenser un tant soit peu la faiblesse d’une optique qui n’inclut pas de zoom, un rapport de restitution à 1.16:1 (concrètement, toute image est affichée à 1,16 fois sa dimension native) permet de minimiser le recul de l’appareil et donc d’obtenir des meilleurs angles de projection.
Le L51W s’affichera, pour la rentrée, à 619 euros TTC, comprenant les câbles VGA et USB, ainsi qu’une sacoche, la télécommande et une garantie de trois ans.
Dans une telle gamme de prix, pas d’entrée S-vidéo ou YUV à se mettre sous la dent, ni même une quelconque entrée audio en RCA ou un port de contrôle RS232.
A ces fins, il conviendra de se tourner vers le Pro8300 de ViewSonic, affiché à 1195 euros TTC. Pour 999 euros TTC, Casio offre depuis le début de l’année un troisième choix davantage dédié aux PME.
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