Plus Google cherche à affiner ses critères de personnalisation de recherche et sa politique de conservation des données nominatives, plus le moteur fait l’objet de critiques par crainte de dérives.
Vendredi 25 juin, un comité consultatif d’experts sur la protection des données personnelles, qui est baptisé « groupe de l’article 29 » et qui conseille les instances de l’Union européenne dans ce domaine, a estimé que Google pourrait enfreindre les lois communautaires sur la protection de la vie privée en conservant les données relatives aux recherches effectuées par ses utilisateurs sur une période pouvant aller jusqu’à deux ans. Le « groupe des 29 » a adressé un courrier soulignant ses risques à la direction de Google. Celle-ci devrait donner une réponse avant la prochaine réunion du comité prévue en juin.
Etrangement, ces inquiétudes sont ravivées au moment où Google tente justement de se montrer plus raisonnable en matière de conservations de données, issues des logs ou des cookies. Autant de traces que laissent les internautes lorsqu’ils se promènent sur les services de Google. Mi-mars, le moteur avait déclaré qu’il allait effacer neuf ans d’enregistrement de données privées. Autre mesure préconisée : la conservation des données serait finalement limitée à une période entre 18 et 24 mois.
Peter Fleischer, conseiller de Google en matière de protection de la vie privée, se dit prêt à engager « un dialogue constructif » avec les instances concernées par la question de la protection des données personnelles.
Vers une enquête antitrust visant les données personnelles
Aux Etats-Unis, Google est également sollicité sur le même sujet. Mais, cette fois-ci, le débat a surgi à la suite de l’annonce d’une opération de croissance externe. Plus précisément avec l’annonce du rachat de DoubleClick, un spécialiste de la publicité en ligne.
Des associations de défense des libertés civiles sur Internet commel’Electronic Privacy Information Center (EPIC), le Center for Digital Democracy (CDD) et l’US Public Interest Research Group ont saisi officiellement les autorités américaines de la concurrence sur le sujet.
La Federal Trade Commission devrait initier une procédure de type antitrust pour enquêter sur le volet de présumées violations de la vie privée.
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