Vie privée : Facebook minimise les implications de son outil Polling Ad

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En lançant une application pour mener des sondages vis-à-vis de ses membres, le réseau social relance le débat sur le respect de la vie privée.

Facebook n’est pas le premier site de réseau social accusé de trahir ses utilisateurs. Le site de réseau professionnel LinkedIn vend de l’espace publicitaire à un prix déterminé en fonction de la fonction exercée par l’utilisateur que l’entreprise veut cibler. Le fait de toucher les professionnels IT  étant les plus coûteux.

De même, ce n’est pas la première fois que les utilisateurs de Facebook craignent pour le respect de leur vie privée. Le programme publicitaire Beacom de Facebook a été plongé au coeur d’une vaste controverse.

Ce programme, lancé il y a quelques années, consistait à informer les amis des utilisateurs de leurs achats effectués dans des boutiques en ligne. Plus de 45 000 utilisateurs ont signé une pétition contre ce programme, ce qui a contraint Facebook de proposer le choix à ses membres.

Un autre soupçon porte sur Peter Thiel, l’un des premiers investisseurs individuels qui a parié sur Facebook et qui entretiendrait d’étroites relations avec un groupe conservateur radical appelé Vanguard PAC. Un mélange des genres qui a également suscité de vives inquiétudes.

Autre préoccupation : le fait que Howard Cox, membre influent du conseil d’administration du fonds GreyLock Venture Capital (et l’un des investisseurs de Facebook), siège également dans les organes de décision d’In-Q-Tel, la branche capital-risque de la CIA. Le but d’In-Q-Tel est de dénicher des sociétés émergentes et d’encourager le développement de technologies utiles pour la CIA et d’autres agences de renseignement.

Facebook précise sur sa page de confidentialité que le site peut être amené à partager les informations de ses membres avec des sociétés, avocats, agents ou organismes gouvernementaux « afin de se conformer à la loi, de protéger ses intérêts ou sa propriété, de prévenir la fraude ou d’autres activités illégales perpétrées via le service Facebook ou en utilisant le nom de Facebook, ou de prévenir les risques de blessures corporelles. »

Un certain nombre de groupes au sein de Facebook ont commencé à réformer des parties de cette politique de confidentialité.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 février 2009 intitulé Facebook plays down privacy concern