Régulièrement mis à l’amende pour sa gestion de la vie privée des internautes, Facebook cherche à simplifier la gestion des paramètres de confidentialité sur son réseau social.
A l’heure où les associations de consommateurs lui demandent des comptes, notamment aux Etats-Unis, le CEO Mark Zuckerberg prône une approche pédagogique pour informer le public. Les mesures adoptées au cours des derniers mois ont trait à l’accessibilité du centre d’aide, au système de notifications… ou encore à la visibilité des publications.
Les tensions sur ce dernier point ont été ravivées à l’automne dernier par la mise à jour de la politique de gestion des données personnelles avec, à la clé, de nombreuses incompréhensions qui ont fait craindre d’éventuels débordements. La Federal Trade Commission américaine a ouvert une enquête à cet égard, redoutant un défaut d’information général et les implications d’une charte qui autoriserait Facebook à utiliser systématiquement, et sans leur consentement, les images et noms des utilisateurs à des fins publicitaires.
Resté évasif sur cette question, le réseau social a choisi d’orienter sa stratégie sur l’audience à laquelle se destinent les publications. A l’heure actuelle, il est possible de définir la visibilité de chacune d’entre elles : ouverte soit à tous les internautes, soit aux amis, soit à une liste personnalisée de contacts. En regard de ces options figurera désormais une petite description : « Toute personne qui est membre ou non de Facebook » correspondra à « Public » ; le choix « Amis » sera explicité par la mention « Vos amis sur Facebook », etc.
Sur l’application mobile pour iPhone et iPad, ce réglage apparaîtra bientôt en haut de l’écran, au-dessus du champ texte. Une solution plus visible que l’icône située pour le moment près du clavier virtuel. Pour attirer plus encore l’oeil des internautes, Facebook fait appel à une mascotte : un dinosaure bleu qui guidera essentiellement les utilisateurs dont les contenus sont postés en mode public… et qui n’ont pas modifié leurs paramètres de confidentialité depuis longtemps.
Même stratégie pour les images, avec deux nouveautés. La première, c’est cette option privée finalement disponible pour les photos de couverture. Facebook se refusait jusqu’alors à offrir ce choix qui aurait, selon ses équipes, « compliqué la distinction entre les profils ». Deuxième avancée : l’utilisateur sera averti plus précisément de ce qu’il advient des images qu’il publie. Notamment lorsqu’un ami décide d’en relayer une.
Facebook franchit là une nouvelle étape dans ses démarches autour de la question délicate de la vie privée. Le dernier chapitre abordé concernait la confidentialité des adolescents. Depuis la mi-octobre, l’ensemble des publications des 13-17 ans qui ouvrent un compte sur le réseau social ne sont plus diffusées qu’en mode restreint (« Amis »). Dans le cas où l’adolescent décide de rendre un partage public, un message d’alerte s’affiche – sous la forme d’une fenêtre pop-up – pour lui rappeler que « les publications publiques sont visibles de tous, pas uniquement des personnes [qu’il connaît] ». Facebook en appelle également aux parents pour accompagner le parcours de leurs enfants sur la plate-forme. Et de rappeler que les profils des mineurs ne sont pas indexables par les moteurs de recherche externes.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous de l’hébergement Web ?
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…