Que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, Google pâtit d’une image qui lui nuit en matière de respect de la vie privée.
Il arrive fréquemment que les plus ardents opposants, qui prônent une vigilance renforcée vis-à-vis du comportement de Google en matière de gestion de la confidentialité des données, attaquent le groupe de manière frontale.
« Google est un délinquant en série, et l’action que la Federal Trade Commission a engagée n’a rien changé pour ralentir les violations intrusives de Google dans la vie privée de ses utilisateurs« , clament deux groupes de défenses des droits des internautes : Consumer Watchdog et Privacy Rights Clearinghouse.
Ils viennent de saisir la FTC pour signaler les abus présumés de Google dans ce domaine, selon The Washington Post.
Sous les feux des projecteurs, c’est le changement de politique sur le volet de la gestion des donnés personnelles (harmonisée au niveau de tous les services Google) en date du 28 juin qui provoque l’ire de Consumer Watchdog et Privacy Rights Clearing House.
Car les modifications apportées favoriseraient un croisement d’informations. Plus exactement, elles permettraient de combiner des informations d’identification personnelle avec des données de navigation collectées par sa plateforme publicitaire DoubleClick (acquise par Google en 2008).
Autre reproche lié cette fois-ci à Android : la nouvelle mouture des règles de confidentialité permettraient ainsi de suivre l’activité des utilisateurs de smartphones fonctionnant sous cet OS mobile (prédominant dans le monde : 87,8% selon les données Gartner à la fin du troisième trimestre 2016).
Selon la plainte des deux organisations de protection de la vie privée déposée devant la FTC, les informations peuvent également être glanées « à partir de n’importe quel site Web qui utilise Google Analytics, héberge des vidéos YouTube ou affiche les annonces diffusées par DoubleClick ou AdSense« .
Tous ces changements sont destinés à « tromper intentionnellement les utilisateurs », considèrent les parties à l’origine de la plainte devant la FTC.
Les internautes n’auraient aucun moyen de comprendre quelles données sont collectées et comment le groupe peut les exploiter par des vues croisées sur les services Internet consultés.
Il est évident que Google ne partage pas ce point de vue. Le groupe Internet estime avoir donné suffisamment d’explications à ce sujet et que la mise à jour demeure « 100 % facultative ».
« Si les utilisateurs n’acceptent pas ces changements, leur expérience restera inchangée », assure la firme de Mountain View
La FTC va devoir trancher sur ce dossier. Comme elle l’a fait en 2012 en infligeant au groupe concerné une amende de 22,5 millions de dollars pour le suivi non autorisé des internautes via le navigateur internet Safari d’Apple.
(Crédit photo : Google)
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