Dans la continuité d’une procédure d’enquête initiée en octobre 2012 par l’Europe des 27 sur la question de la vie privée, Google prend acte des doléances de l’autorité néerlandaise chargée de la protection des données personnelles.
Au coeur du débat, la nouvelle politique de confidentialité du groupe Internet, adoptée le 1er mars 2012 et marquée par l’harmonisation d’une soixantaine de services, réunis sous un même contrat utilisateur.
Messagerie électronique, agenda collaboratif, réseau social : autant de services qui partagent désormais un même coffre-fort numérique, alors que chacun disposait auparavant d’une licence utilisateur distincte.
Au nom de l’instance consultative européenne Article 29, Bruxelles a déjà invité Google à fournir davantage de détails quant aux implications de cette unification sur la confidentialité des internautes.
Du consentement implicite au manque de transparence dans le processus de rétention des informations personnelles, en passant par la gestion hasardeuse des contenus sensibles, les investigations de la Commission européenne ont ratissé large.
En dépit de la volonté de ‘collaboration’ exprimée par Google et traduite par la soumission de nombreuses propositions, une analyse conduite voici quelques mois par la CNIL a confirmé que de nombreuses lacunes subsistaient.
L’autorité de régulation française, qui représentait ses homologues en Europe, a ainsi engagé une action répressive avec la menace d’une sanction administrative.
Des procédures similaires se sont ouvertes en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni.
L’enquête menée en parallèle aux Pays-Bas a abouti à des conclusions similaires, synthétisées ce 28 novembre 2013 dans un communiqué.
Jacob Kohnstamm, directeur de l’Autorité de protection des données personnelles (‘College bescherming persoonsgegevens’), note un défaut global d’information des utilisateurs, qui « ne sont pas en mesure de savoir ce qu’il advient de leurs données« .
Et de résumer : « Google tisse une toile invisible avec nos informations personnelles, sans notre accord. Ce que la loi interdit« .
Officiellement, ces nouvelles règles de confidentialité ont justement vocation à simplifier l’information des utilisateurs sur l’exploitation de leurs données privées, tout en permettant le croisement des informations entre les différents services de Google pour en améliorer la pertinence et la qualité.
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