Le rideau tout juste refermé sur le CES 2014, Google officialisait le rachat de l’une des start-up les plus haut placées sur la vague des objets connectés : Nest Labs.
Le groupe Internet a déboursé 3,2 milliards de dollars pour s’offrir cette jeune entreprise californienne active depuis fin 2010 et connue pour son « thermostat intelligent » (vendu 249 dollars) ainsi que son détecteur de fumée nouvelle génération (129 dollars). Cette acquisition, la troisième plus importante dans l’histoire de Google après Motorola Mobility et DoubleClick, a laissé entrevoir des perspectives de modernisation pour la domotique, autour de l’environnement Android.
Mais elle a aussi soulevé des questions sur l’exploitation des données personnelles… et par là même le respect de la vie privée des utilisateurs. Ces derniers ont fait part de leur inquiétude concernant une éventuelle modification des règles de confidentialité par Google, qui a bâti son modèle économique sur la publicité, affinée grâce à des techniques de ciblage. Des craintes d’autant plus fondées que les informations recueillies par des objets connectés implantés au sein même du foyer seraient effectivement d’une extrême utilité pour les annonceurs.
A l’occasion de la conférence DLD organisée à Munich, Tony Fadell est intervenu pour éteindre l’incendie. Le cofondateur et principal dirigeant de Nest Labs a assuré qu’aucun changement n’était à l’ordre du jour. Et d’ajouter : « Toutes les données collectées serviront uniquement à améliorer les produits ».
Et si la politique de confidentialité était tout de même amenée à évoluer à l’avenir, toute modification serait « systématiquement soumise au consentement exprès des utilisateurs ». Ce principe dit de « l’opt-in » n’est pas toujours appliqué chez Google. Témoin le lancement, voici dix jours, d’un service permettant d’envoyer, via Gmail, un courrier électronique à tout utilisateur du réseau social Google+, sans forcément connaître son adresse.
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Crédit illustration : Lyudmyla Kharlamova – Shutterstock.com
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