Vincent Ducrey (HubForum): « La marque au centre de l’innovation digitale »

Organisé les 11 et 12 octobre prochains à Paris, le HubForum devrait être un des temps forts de la rentrée numérique française.

ITespresso.fr sera partenaire média de la session des « influenceurs numériques ».

Son fondateur, Vincent Ducrey, revient sur les spécificités de cet évènement ainsi que sur son association avec Emmanuel Vivier.

ITespresso.fr : Qu’est-ce qui distingue le HubForum des autres conférences liées aux nouvelles technologies qui ont lieu chaque année en France ?
Vincent Ducrey :  Le HubForum est une conférence qui met la marque et la communication au centre de l’innovation digitale.

Cet évènement s’adresse aux grandes marques et leur permet en 2 jours de faire un panorama complet des best practices et tendances en matière de marketing 2.0, mobile, CRM, e-reputation, RH 2.0, mesure du ROI… avec une vision internationale.

De plus, nous souhaitons être pragmatique et présenter les tendances sur les 18 prochains mois afin de permettre aux annonceurs de pouvoir s’appuyer sur ce qui aura été dit pendant le HubForum pour penser rapidement leur stratégie de communication et anticiper les tendances à venir.

Cinq focus seront menés sur  les médias, le sport, et le luxe, la mode et la beauté 2.0. Ce sera également, comme dans les éditions précédentes, l’occasion de faire un état des lieux du paysage médiatique traditionnel.

ITespresso.fr : Quels seront les grands moments de cette édition 2012 ? Quelles personnalités attendez-vous ?
Vincent Ducrey : Cette édition sera la rencontre de tout un écosystème : annonceurs, agences, experts, marques, médias pour partager sur le changement de paradigme impliqué par le digital.

Les consommateurs sont désormais bien mieux informés, exigeants et influents face aux marques. Celles-ci doivent muter et adapter leurs pratiques sous peine de devenir désuètes.

Nous serons heureux de partager les retours d’expérience de marques leaders sur le sujet comme McDonald’s Europe, Nestlé et son CRM digital au niveau mondial, Cacharel et sa maitrise de Facebook, ou comment le responsable « social media » des JO de Londres a géré cet évènement mondial sur la toile et le web social.

ITespresso.fr : Qu’attendez-vous de votre association avec Emmanuel Vivier (à droite sur la photo) ? Le développement du Hub Institute ? L’internationalisation ?

Vincent Ducrey : Le HUB INSTITUTE est la suite logique du HUBFORUM lancé depuis 3 ans en France et 1 an à Moscou. D’un point de vue professionnel, nous sommes très complémentaires, Emmanuel a une grande expérience en marketing digital et moi, une approche plus globale et communicationnelle.

En nous associant nous allons pouvoir accompagner les marques à l’année en matière de formations, de veille de tendances et de benchmark concurrentiel sur le digital. Cela va aussi nous permettre de renforcer notre développement à l’international.

Nous sommes persuadés que les grandes marques doivent suivre les grandes évolutions au niveau mondial avec une attention particulière aux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) qui sont des marchés en pleine mutation et avec un fort potentiel de développement. Le HUB Institute accompagne déjà de nombreuses marques en France et à l’international.

ITespresso.fr : Vous avez publié un guide de l’influence et créé le Hub Klub. Quelles sont vos ambitions en matière de soft power ?
Vincent Ducrey : Notre valeur ajoutée en tant que think tank est de pouvoir proposer à nos clients et partenaires des rencontres avec les acteurs de l’innovation, en fonction de leurs besoins et de leurs projets. Le HUB Institute est au cœur de l’écosystème digital, ce qui lui donne un champ d’actions et de mobilisation large, pour créer et proposer de nouveaux produits. Nous sommes actuellement en train de travailler sur des HUBKLUBs thématiques (TV 2.0, Outdoor 2.0) qui ont pour but de fédérer des communautés en fonction de leurs spécialités tout en y injectant des approches nouvelles. Nous sommes d’ailleurs très confiant dans l’avenir de ces rencontres qui se présentent sous la forme d’incubateurs d’idées pour aboutir à de véritables partenariats.

ITespresso.fr : Vous étiez proche du gouvernement Fillon. Leur stratégie digitale était-elle satisfaisante ? Quel regard portez-vous sur les 100 premiers jours du nouveau gouvernement ?
Vincent Ducrey : Mes années passées en cabinet ministériel ont été une expérience formidable. La stratégie digitale de l’ancien gouvernement s’est notamment concentrée autour de la donnée publique et de son accessibilité via Internet. C’est un travail de longue haleine mais qui a un véritable sens à l’heure de la société de l’information.

Concernant le nouveau gouvernement, je suis les premiers pas de Fleur Pellerin [actuel ministre chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ndlr] qui a pour qualité d’avoir une grande écoute.

J’apprécie particulièrement sa position favorable quant au soutien des métiers du numérique, qui j’en suis convaincu, sont en train de devenir le vecteur d’une croissance fleurissante. Je lui souhaite d’ailleurs bon courage car c’est un chantier qui demande beaucoup d’attention.

Même si je suis l’actualité politique, je souhaite revenir à mon environnement d’origine, l’entreprenariat et le secteur privé. Je viens d’ailleurs avec ma co-auteur Merav Griguer de sortir un nouveau livre (Le Guide de la communication sans risque, Eyrolles 2012) qui a pour vocation d’aider les entreprises à gérer les situations de crises et à savoir construire leur stratégie de communication globale à partir de cadres juridiques pertinents et préventifs.

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