Virtual PC simule du Windows… sous Windows
Fini le reboot pour basculer d’un système d’exploitation à l’autre. Après Virtual PC pour Mac, un simulateur du monde Windows destiné aux usagers du Mac, Connectix édite Virtual PC pour Windows. Cette nouvelle version permet de faire tourner les différentes versions des OS de Microsoft, ainsi que Linux et IBM OS/2 Warp, sur une seule machine. Grande quantité de mémoire vive exigée.
Après les émulateurs de PC pour Mac, de Mac pour PC ou encore de PlayStation pour PC et Mac, voici un émulateur de… PC pour PC. Où comment faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation simultanément sur son PC. C’est ce que propose Connectix avec la dernière version de son logiciel Virtual PC for Windows qui sera commercialisée en juin prochain pour 199 dollars (1 500 francs environ). A la manière d’une machine virtuelle Java, Virtual PC simule les différents OS dans autant de fenêtres indépendantes comme n’importe quelle application. Chaque OS virtuel fonctionne avec ses propres paramètres matériels (cartes son, vidéo et réseau, processeur, port imprimante, etc.). Il permet ainsi de lancer une application ancienne qui ne tourne pas sur la plate-forme d’accueil plus récente, par exemple une application Windows 95 sur une configuration Windows NT. Pour le moment, Connectix se « limite » à Windows 9x/Me/NT4/2000 mais aussi 3.1, MS-Dos, ainsi que Linux, Free BSD, OS/2 Warp et Novell Netware qu’il délivre sous forme de « OS Pack » individuels et vendus 199 dollars également. Bien sûr, il est possible de créer l’OS virtuel à partir du système original… à condition d’en posséder la licence.
Les avantages sont nombreux selon l’éditeur. Fini le reboot de son ordinateur pour changer de système. Virtual PC permet le passage d’un OS à l’autre à la souris ou par une combinaison de touches. De même que le partage de dossiers et le transfert de fichiers par « glisser-déposer » d’un système à l’autre. Comme les paramètres sont spécifiés pour chaque machine virtuelle (taille de la mémoire, choix d’un disque dur, partage de fichiers, mots de passe…), il devient possible de simuler une configuration précise (celle, par exemple, d’un client, non virtuel, lui), afin de mieux suivre la tenue de l’application qui pose problème. Les assistances techniques, qui n’auront plus à déployer sur autant de machines les OS supportés, devraient apprécier. De même que les développeurs qui pourront vérifier instantanément la viabilité de leurs programmes sur les différentes versions d’un OS. Bref, une plus grande flexibilité pour un investissement matériel moindre.
Quid des performances ?
Comme il s’agit de simulation, la performance doit forcément s’en ressentir. Certainement moins qu’un Windows sur un Mac mais une bonne configuration machine est recommandée et l’éditeur conseille une puissance processeur de 500 MHz minimum, de 50 Mo à 2 Go d’espace disque libre et entre 192 et 384 Mo de Ram selon l’OS virtuel à installer. Seul regret, ni MacOS ni BeOS ne sont pour l’heure disponibles. Un simulateur exclusivement réservé aux usagers de Windows. Une version complète mais avec le 1er juillet comme date limite est téléchargeable gratuitement. Une curiosité pour le moins.
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