Déchu du marché de la téléprésence domestique, Cisco restreint son champ d’influence aux entreprises, en vertu d’une réorientation stratégique de son offre de visioconférence, laquelle n’a pas su s’imposer face au modèle freemium de Skype.
L’équipementier réseaux, qui l’année passée a mis à plusieurs reprises les petits plats dans les grands, prône patience et longueur de temps pour mieux tabler sur une adoption massive, en milieu professionnel, de sa solution propriétaire Umi.
Ce service facturé à hauteur de 10 dollars mensuels revêt toutefois des coûts significatifs de mise en place.
Et pour cause, il requiert l’acquisition d’un arsenal de dispositifs (caméra HD 1080p, contrôleur, boîtier de connexion à Internet, écran adéquat) longtemps affichés à 600 dollars chez les revendeurs agréés.
De telles affres financières ont, non sans une logique que Cisco n’a pourtant pas semblé s’imaginer, entériné la réticence du consommateur final.
En parallèle, Skype a fait valoir la gratuité de ses fonctionnalités de base, globalement adaptées aux besoins du foyer connecté.
Intronisé en octobre 2010, Umi n’a pas tardé à déchanter. L’émergence d’alternatives libres a contribué à signer, à petit feu, son arrêt de mort.
Jusqu’à ce premier aveu de faiblesse, en mars dernier. Moyennant la restriction qualitative à une résolution de 720p, Cisco a consenti à une ristourne de 200 euros sur son équipement de visioconférence.
De ce périple entaché de multiples chavirements, il résulte un inévitable naufrage. Dans les colonnes de Business Insider, un porte-parole confirme la mise entre parenthèses d’Umi.
« La plate-forme reste toutefois active et pleinement utilisable par tous les souscripteurs actuels« , précise l’intéressé.
Mais Cisco a déjà la tête à sa solution unifiée de téléphonie sur IP et la commercialisation en parallèle de sa tablette tactile Cius, partie intégrante d’un écosystème de téléprésence d’entreprise.
L’équipementier réseaux pourra capitaliser sur le récent rachat de BNI, développeur d’un technologie de gestion de back-office vidéo.
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