Visioconférence : Glowbl s’attaque au marché américain après son 2e tour de table
Les deux millions de dollars levés par la start-up lyonnaise vont lui permettre de consolider ses solutions de communication et de collaboration en temps réel basées sur le cloud.
Développer une offre freemium et étendre sa présence sur le marché nord-américain avec l’ouverture d’un bureau à San Francisco : tels sont les principaux objectifs de Glowbl après son deuxième tour de table.
La start-up lyonnaise fondée en 2011 par Mathieu Labey vient de lever 2 millions de dollars avec le concours de ses partenaires historiques (qui l’avaient financée à hauteur de 713 000 euros en octobre 2013), tout en ralliant de nouveaux investisseurs privés à l’identité non dévoilée.
Positionné sur le segment des solutions de communication et de collaboration en temps réel basées sur le cloud, Glowbl revendique 600 000 utilisateurs pour sa plate-forme en ligne qui permet d’organiser des réunions virtuelles pouvant rassembler un nombre illimité de participants. Cette offre s’articule autour d’espaces virtuels appelés les LiveStages. Ceux-ci permettent, sur le modèle du réseau social, de se réunir dans le cadre de sessions privées ou publiques, puis de collaborer et de discuter sous différentes formes : chat, vidéo, tweets…
Glowbl, dont le nom vient de la contraction des termes anglais « glow » (lueur, brillance) et « bubbles » (bulles), entend se distinguer par une interface qui « reproduit les interactions et les comportements humaines durant les sessions de vidéoconférence comme si elles se déroulaient ‘dans la vraie vie‘ ».
Autre particularité de cette plate-forme : la possibilité d’ajouter du contenu en effectuant un glisser-déposer des icônes représentant les applications dont ils sont issus : YouTube, Vimeo, Facebook, LinkedIn, Picasa, SlideShare, Dropbox, SoundCloud, Twitter, etc. ainsi que du streaming direct depuis une webcam ou encore du partage d’écran.
Les LiveStages dits « publics » peuvent réunir jusqu’à 10 organisateurs et un nombre illimité d’invités. Idéal dans le cadre de webinars, de cours en ligne (MOOC), de conférences de presse ou d’opérations de crowdfunding. Pour la prospection commerciale, le SAV, le recrutement ou les achats collaboratifs, il conviendra de choisir un LiveStage « privé ». A noter qu’il existe une formule « Pro » proposant un accès sécurisé sur invitation, une consolidation d’activité et une hotline de support.
Glowbl propose plusieurs modèles de LiveStages prêts à l’emploi : pour de l’écoute collaborative sur Deezer ou SoundCloud, pour le partage d’albums photo via Facebook, pour une session vidéo sur YouTube… Chaque utilisateur disponible est représenté par une « bulle visiophonique », aussi bien sur l’interface Web que sur les applications mobiles, accessibles en bêta sur Android et iOS.
Exploitée aussi bien par des particuliers que des entreprises, la solution Glowbl propulse « plus de 5000 LiveStages ouverts en permanence sur Internet ». Chacun est rattaché à une URL unique que les organisateurs peuvent diffuser sur les réseaux sociaux. Les LiveStages peuvent aussi être intégrés directement sur un site Web.
Des options supplémentaires devraient faire leur apparition dans les prochaines semaines pour les utilisateurs payants. Elles lèveront notamment les limites de temps imposées par la version gratuite.
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