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Vision Fund : SoftBank remet ça avec Microsoft mais sans l’Arabie saoudite

Top départ pour le Vision Fund 2.

SoftBank a officialisé la deuxième itération de ce méga-fonds d’investissement destiné à soutenir les entreprises du secteur technologique.

Le conglomérat japonais – qui évolue entre médias, hardware et télécoms – annonce une dotation globale de 108 milliards de dollars. Dont 38 milliards injectés par ses soins.

Plusieurs institutions financières nippones sont dans la boucle. On retrouve aussi des entreprises taïwanaises parmi lesquelles Foxconn, ainsi que des sociétés technologiques comme Apple et Microsoft*.

Des négociations sont encore en cours avec des investisseurs potentiels. En l’état, Goldman Sachs, poids lourd du premier Vision Fund constitué en 2017, n’est pas de la partie.

Absents également, les fonds souverains d’Abu Dhabi et d’Arabie saoudite. Ils avaient respectivement abondé le premier Vision Fund à hauteur de 45 et 15 milliards de dollars.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane avait déclaré, l’an dernier, être prêt à réinvestir 45 milliards de dollars.

Les relations ont semblé se dégrader après l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi. On l’a perçu entre autres dans le cadre d’un investissement au bénéfice de WeWork (location d’espaces de coworking).

De Slack à Uber

Les objectifs du Vision Fund deuxième du nom restent flous à l’heure actuelle. Tout au plus nous affirme-t-on qu’il concentrera ses investissements sur les technologies d’intelligence artificielle.

Son prédécesseur, doté de près de 100 milliards de dollars, a visé large. Il a financé plus de 80 organisations, dans des domaines allant de la conduite autonome aux biotechnologies. À son actif, des tours de table de plusieurs milliards de dollars au bénéfice d’organisations comme Slack et Uber.

Plusieurs centaines de personnes participent aujourd’hui à son fonctionnement. Une équipe a récemment été mise sur pied en Chine, où le Vision Fund a notamment soutenu Didi Chuxing. Autre marché d’implantation : l’Inde, avec, dans le portefeuille d’investissement, des sociétés comme OYO (réservation d’hébergement économique) et Paytm (paiement en ligne).

Le taux interne de rendement était estimé à 45 % en mai, sur la base des actions ordinaires.

* La participation de Microsoft impliquerait la mise en avant de ses services cloud auprès des entreprises financées.

Photo d’illustration © SoftBank

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