En fin de semaine dernière, Vivendi a indiqué qu’il avait dépassé à la mi-juin le seuil de 20 % du capital d’Ubisoft. Le groupe, présidé par Vincent Bolloré, poursuit progressivement sa montée en puissance dans l’éditeur de jeux vidéo (propriété de la famille Guillemot). Plus précisément, il détient 20,10 % du capital et 17,76 % des droits de vote d’Ubisoft.
Dans sa déclaration adressée à l’AMF, Vivendi précise ses projets dans les six prochains mois en relation avec Ubisoft, après avoir avalé Gameloft (fournisseur de jeux sur mobile également détenu par les frères Guillemot).
Dans sa déclaration de franchissement de seuil et d’intention adressée ce jour à l’Autorité des Marchés financiers (AMF) et publiée sur le site de cette dernière, Vivendi précise les objectifs qu’il a l’intention de poursuivre au cours des six mois à venir. Il déclare notamment qu’il compte « poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », sans toutefois déposer une offre publique sur Ubisoft en vue d’une prise de contrôle.
Néanmoins, Vivendi exprime sa volonté d’établir « une collaboration fructueuse » avec Ubisoft et cherche à faire entendre sa voix conseil d’administration d’Ubisoft au nom d’une « représentation cohérente avec sa position actionnariale ».
A côté de production et la distribution de contenus numériques (musique avec Universal, télévision et cinéma avec Canal Plus), Vivendi affiche sa volonté de constituer un pôle jeux vidéo dont Gameloft fait figure de première brique.
Mais les frères Guillemot font de la résistance : ils pourraient remettre 150 millions d’euros dans Ubisoft. Ce montant correspond à son désengagement « à regret » dans le capital de Gameloft au profit de Vivendi. La famille Guillemot conserve juste 1 % du capital et 1,56% des droits de vote de l’éditeur de jeux pour smartphones.
Côté Ubisoft, la guerre de tranchée continue. Dans le cadre du salon E3 de Los Angeles organisé la semaine dernière, le CEO Yves Guillemot était venu soutenir les nouveautés de l’éditeur de jeux vidéo. En délivrant un message subliminal à Vivendi, il a déclaré qu’un éditeur de jeux vidéo doit être « libre de créer, libre d’innover, libre de s’exprimer, libre de prendre des risques et de s’amuser ».
« Voilà ce qui nous motive pour les 30 prochaines années et au-delà ». Tout en proclamant : « Quand vous êtes libre, il n’y a pas d’échec. Il n’y a que le futur. »
Voir l’intervention courte d’Yves Guillemot à la séquence d’environ 2:55:00 (via YouTube) :
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…