Dans le cadre de la séparation stratégique de ses actifs médias et télécoms, Vivendi n’exclut pas de maintenir SFR dans son giron.
Le groupe français avait pourtant décidé, en septembre, d’opérer un recentrage sur les contenus (la musique avec Universal ; la télévision et le cinéma avec Canal Plus) et de lâcher ainsi sa filiale télécoms.
Après une première vague de cessions d’actifs jugés non stratégiques (vente de Maroc Telecom avant la fin de l’année ; désengagement d’Activision Blizzard), toutes les options étaient étudiées concernant le sort de SFR.
Outre une opération de concentration du marché avec un concurrent (notamment Numericable), il était question d’une introduction en Bourse.
Cette démarche viserait à créer de la valeur pour les actionnaires ‘en leur donnant l’occasion d’être investis dans deux véhicules bien différenciés, évalués selon les normes propres à leur métier‘.
Dans une interview accordée le 22 septembre dernier au JDD, Jean-Yves Charlier, patron de SFR, se penchait sur cette éventualité, mais laissait planer le spectre d’une IPO délicate, dans un contexte difficile où les investisseurs tendent à délaisser les valeurs télécoms.
Les perspectives restaient d’autant plus ouvertes.
Jean-René Fourtou, qui préside depuis 2005 le conseil de surveillance de Vivendi, s’est engagé dans la brèche.
Au journal Le Monde, il annonce, ce 4 octobre, que ledit projet de scission pourrait finalement impliquer une séparation des filiales médias, SFR restant adossé au groupe avec ses 20,7 millions de clients mobiles et ses 5,1 millions d’abonnés au haut débit fixe.
Jean-René Fourtou estime que ‘l’opérateur au carré rouge’ a encore un fort potentiel de croissance, avec des leviers comme la 4G.
Et d’en conclure : « Je parie qu’avant trois ans, nous retrouverons la valorisation qui était en vigueur en 2011, lors du rachat des 44% des SFR détenus par Vodafone« .
Les 2,8 milliards de revenus bruts prévisionnels devraient permettre d’éponger une partie de la dette du groupe, tout comme les cessions de Maroc Telecom et d’Activision Blizzard.
Se pose néanmoins la question des investissements : dans un contexte qui « pousse à la mutualisation des infrastructures […], il pourrait, à terme, ne plus y avoir que deux réseaux en France« .
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Crédit illustration : SFR
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