VLC version 2.0 débarque sur les mobiles et s’ouvre aux entreprises
La version 2.0 du lecteur multimédia open source VLC apporte une fournée d’amélioration. Le plot débarque sur iOS et Android, et il choisit une licence favorable aux entreprises.
Le logiciel VLC a connu une mise à jour majeure ce 18 février, et passe en version 2.0, nommée « TwoFlower ».
Le lecteur multimédia open source édité par l’association Video LAN bénéficie de nombreuses améliorations techniques, de nouvelles fonctions et d’une nouvelle licence.
Niveau technique, ce sont plus de 600 bogues qui ont été corrigés, 200 000 lignes de codes modifiés, un tout nouveau moteur de rendu vidéo, de nombreux nouveaux filtres et une meilleure gestion des processeurs multi-coeurs et des GPU.
Sur la plupart des ordinateurs modernes, il devrait donc utiliser moins de ressources tout en proposant une image de meilleure qualité.
De plus, la gestion des sous-titre a été améliorée pour les vidéos en HD, et de nombreux nouveaux Codec (principalement HD encore une fois) sont désormais supportés, permettant de rattraper le (petit) retard que prenait le logiciel sur la concurrence.
De nouvelles fonctionnalités sont aussi au rendez-vous. Un support très partiel des Blu-ray a été intégré, bien qu’il ne puisse pas lire tous les Blu-ray, et que les menus ne soient pas encore disponibles.
L’interface du logiciel a été très soignée, en particulier sur les version Mac. Elles disposent de deux couleurs, pour s’adapter à Lion comme aux anciennes versions d’OS X.
Surtout, le logiciel a été adapté à des nouveaux systèmes : Windows 64 bits, Android, iOS, et, de façon plus surprenante, le défunt OS/2 d’IBM, abandonné en 2005…
Le tout s’accompagne d’un changement de la licence du projet, qui adopte la LGPLv2.1, une initiative que l’Ecole Centrale de Paris, qui a vu naitre le projet il y a 15 ans en son sein, a félicité par communiqué officiel.
En pratique, le moteur de VLC pourra être réutilisé dans d’autres logiciels même s’ils ne sont pas sous licence GPL.
Une entreprise pourra par exemple utiliser (tel quel) le moteur de VLC dans une solution maison, et distribuer leur nouveau logiciel sous une licence propriété.
De quoi améliorer l’utilisation du programme dans les entreprises, qui ne voient pas souvent d’un bon œil l’obligation de repartager le fruit de leurs travaux sous une licence libre. Ce qui est inévitable avec la GPL classique.