VMware s’attaque à la virtualisation du réseau
VMware fusionne son outil vCloud Network and Security et les technologies héritées du rachat de Nicira en une plate-forme unifiée de virtualisation du réseau.
Parallèlement à l’annonce de sa spin-off Pivotal montée avec EMC, VMware s’attaque à la virtualisation du réseau en réunissant Nicira NVP et vCloud Network and Security (vNCS) en une plate-forme unifiée : NSX.
Cette fusion concrétise l’intégration des technologies héritées du rachat de Nicira, un spécialiste en la matière.
NSX est une suite de logiciels et services réseaux qui reconnaît et pilote commutateurs, routeurs, pare-feux, load balancers, VPN, QoS, monitoring et sécurités.
Ses composantes Controller Cluster, Hypervisor vSwitches, Gateways, Ecosystem partners et NSX Manager s’exécutent sur une architecture « multi-tenant », placée au-dessus d’une fabrique physique de réseau IP, au travers d’API.
Le contrôleur NSX se présente sous la forme d’une boîte sur base x86, qui pilote les snapshots des routines et des tables au moyen d’un code élaboré à partir de NVP Controller (Nicira).
Comme le note Silicon.fr, ledit NVP devrait rester propriétaire, quand bien même Nicira a des accroches avec les communautés open source.
NSX réside aux côtés de tout hyperviseur, connecte n’importe quel réseau externe, et peut être piloté par une plateforme de gestion du cloud comme vCloud, OpenStack ou CloudStack.
Ce principe de virtualisation facilite le déploiement et la configuration des réseaux, ainsi que leur extension (« scale »), sur un modèle proche de celui déjà appliqué aux serveurs et au stockage.
VMware se dote là d’un atout supplémentaire face aux fabricants d’appliances réseau Cisco, F5, Riverbed, Dell ou encore HP.
Avec l’annonce de NSX, il surtout ajoute un nouveau composant à son portefeuille d’outils de virtualisation. Un composant qui va rapidement devenir essentiel pour construire une approche SDDC (Software-Defined Data Center).
Pour cela, l’acquisition de Nicira a permis à VMware de construire une couche de virtualisation du réseau solide, capable de supporter les ambitions de l’éditeur, certainement mieux que ne l’a fait ESXi dans les serveurs physiques.
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