Vnunet TV : B. Liautaud (Business Objects): « Le mariage avec SAP, une puissance énorme »
Volet II du point presse dédié au rachat de Business Objects par SAP: le discours du Président et co-fondateur de l’éditeur français de solutions de business intelligence.
C’est un rapprochement « de croissance », considère Leo Apotheker, PDG délégué de SAP. C’est un rapprochement « d’alignement », préfère Bernard Liautaud, Président et co-fondateur de Business Objects.
A l’occasion de la conférence de presse organisée le 8 octobre à Paris pour annoncer le lancement d’une OPA amicale de l’éditeur allemand sur la société française spécialisée dans le décisionnel (business intelligence), les deux managers ont présenté leur vision de ce « mariage ». Après avoir diffusé en vidéo l’intervention de Leo Apotheker, Vnunet.fr vous propose celle de Bernard Liautaud.
« La nouvelle peut paraître surprenante pour ceux qui nous connaissent beaucoup. J’ai été moi-même l’avocat pendant 17 ans de l’indépendance de Business Objects », déclare-t-il d’emblée. Le manager français en profite pour mettre les choses au clair. « Nous n’avons jamais décidé de nous mettre en vente, nous avons répondu à une approche non sollicitée de notre partenaire [SAP, ndlr]. Au bout de ce dialogue, en analysant tous les paramètres, nous avons décidé de faire ce swap. »
Dans cette nouvelle configuration, Business Objects marque déjà son empreinte. « SAP a une suite complète mais les clients souhaitent avoir un alignement. La construction de cette organisation sera basée sur une entité indépendante. Nous allons continuer à offrir nos solutions aux clients SAP et non SAP dans des environnements très ouverts », déclare Bernard Liautaud.
Celui-ci précise les grands axes de développement : élargissement du périmètre produit et des services destinés aux entreprises (en particulier vers les PME) mais aussi croissance géographique. Tout en assurant une montée en puissance de la collaboration technologique (plate-forme d’intégration de données, la suite de Performance Management, le business on demand…).