Le rachat de Fast Search & Transfer par Microsoft a été rendu public la semaine dernière. Mais ce n’était pas une grosse surprise pour Sinequa. L’éditeur français, qui développe et commercialise une solution de recherche et de navigation pour l’entreprise (CS pour « l’accès aux connaissances »), connaît bien Microsoft. C’est l’un de ses partenaires technologiques traditionnels. De plus, Sinequa a intégré son programme Idees de soutien au développement de jeunes pousses émanant du secteur des logiciels en France.
Le rachat de Fast Search & Transfer par Microsoft a été rendu public la semaine dernière. Mais ce n’était pas une grosse surprise pour Sinequa. L’éditeur français, qui développe et commercialise une solution de recherche et de navigation pour l’entreprise (CS pour « l’accès aux connaissances »), connaît bien Microsoft. C’est l’un de ses partenaires technologiques traditionnels. De plus, Sinequa a intégré son programme Idees de soutien au développement de jeunes pousses émanant du secteur des logiciels en France.
Néanmoins, Sinequa tient à rassurer ses clients. L’éditeur revendique son indépendance et assure qu’il poursuit sa voie sur le chemin de l’innovation, fort de technologies brevetées de moteur de recherche (avec un coeur quadri-core : full text morphosyntaxique, statistique, sémantique et structuré). Une certain discrétion en termes de couverture média mais une efficacité avérée sur le terrain auprès de ses clients et prospects. C’est le cap que Sinequa tient à garder. Néanmoins, l’éditeur avait cédé à une petite incartade à ses règles en présentant ses activités à la presse lors d’une conférence de presse en septembre 2007.
Un bouquet dense de références grands comptes
Fondée en 2000, Sinequa reste une société IT qui dispose d’une masse salariale contrôlée (une cinquantaine de personne mais l’effectif a triplé depuis 2005) et qui affiche des résultats plutôt sobres (3,8 millions d’euros en 2006 pour un résultat net de 300 000 euros). Sinequa compte sur son déploiement européen pour dégager un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros d’ici 2010. Courant 2007, un bureau à Londres a été inauguré.
Plus impressionnant est le portefeuille clients (au nombre de 200) affiché par ce spécialiste du « corporate search »: L’Oreal, Bouygues Construction, groupe LCF Rothschild, Autorités des marchés financiers (AMF), le Sénat, MMA…Un aéropage dense de clients grands comptes avec des incursions dans le monde des médias (moteur d’archives sur LeMonde.fr et bientôt sur les sites Internet des Echos et de Courrier International) et celui des jeunes pousses (comme le moteur d’actualité Wikio issu de la tendance Web 2.0).
En attendant la sortie prochaine d’une version de sa plate-forme phare CS, l’éditeur a dévoilé en décembre la V6 du composant « moteur d’entreprise » Sinequa Engine qui équipe des administrations comme Le Sénat, la Cour des comptes ou le portail gouvernemental Culture.fr. Il peut être embarqué en mode OEM dans des solutions SGT, Instranet ou BlueKiwi là aussi orienté Web 2.0.
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