Vodkaster modernise son approche du cinéma en mettant au point un service mêlant la lecture à distance de DVD, la VOD et l’e-commerce.
En partant du constat que le DVD est encore le support préféré des français avec près de 13 milliards d’euros dépensés dans ce domaine en 10 ans (selon une étude de GFK / Syndicat de l’Edition Vidéo Numérique), Vodkaster se propose de récupérer tous les supports DVD qui prennent la poussière dans nos filmothèques et d’en proposer le visionnage à distance.
Pour ce faire, les français doivent déposer leurs DVD dans des cartons prépayés (la procédure ne coûte donc pas un centime) disponibles dans près de 4500 points de collecte en France. Vodkaster s’assure alors de récupérer les supports et d’en permettre la lecture à distance sous dix jours grâce à la technologie mise au point par Riplay. Le duo a levé 1,2 million d’euros pour développer cette approche.
Après cette période écoulée, l’utilisateur pourra visionner ses films depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Un système qui se veut pratique pour le public qui n’aura plus à stocker les boîtiers de ses films et à les retrouver à chaque visionnage. Qui plus est, les DVD confiés à Vodkaster restent la propriété des consommateurs. Chacun peut en demander le retour au bercail en l’échange des frais de ports.
Finalement Vodkaster tirera les bénéfices de son service en l’associant à une composante e-commerce. En effet, la plateforme permet à tout utilisateur de procéder à la vente de ses DVD pour un prix minimum de 2 euros auquel est ajoutée une commission de 0,99 euro qu’empoche Vodkaster.
Pour l’aider à faire son choix parmi les films proposés à la vente, l’internaute pourra compter sur l’avis critique des membres du réseau social dédié au cinéma autour duquel s’est initialement fondée la société française.
En outre, Le Figaro.fr remarque que ce service innovant donne des clés intéressantes à Vodkaster face à des acteurs de la vidéo sur demande comme Netflix. En misant sur le DVD, le service français est capable de diffusé des films seulement 4 mois après la sortie en salle (selon les réglementations imposées par la chronologie des médias) alors que les services de SVOD sont censés attendre trois ans.
Toutefois, il existe pour l’heure plusieurs points noirs à ce service innovant. Actuellement, le flux de données émis via Internet est très important puisqu’il s’agit des données reposant sur les DVD sans compression aucune.
Contacté par nos soins, le service de presse de Vodkaster confirme qu’il est recommandé aux utilisateurs du service de posséder une connexion via fibre optique (soit 2 millions de personnes environ en France). Sans cela, la lecture de la vidéo se fera avec des coupures régulières.
La plateforme propose de tester la connexion avant tout achat afin de prévenir les internautes de possibles dysfonctionnements.
Seconde problématique : l’impossibilité de visionner son DVD sur un téléviseur. Pour le grand public, adepte des soirées cinéma, il s’agit là d’une contrainte importante qui pourrait s’avérer néfaste pour le développement du système de Vodkaster.
Cependant, son service de presse assure que la firme travaille d’ores et déjà à la création d’applications spécifiques pour régler le problème. Le service se servira, par exemple, du potentiel de la clé Chromecast de Google, dès fin juin.
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Crédit image : Vodkaster
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