L’administration Obama est prête à consentir une enveloppe de 4 milliards de dollars sur dix ans pour faciliter la mise en circulation de voitures autonomes.
Elle soutient l’effort financier et industriel des constructeurs automobiles qui travaillent tous dans le même sens, sans compter sur l’apport de grands groupes technologiques comme Google.
Le ministre des Transports américain Anthony Foxx a émis une proposition pour créer ce fonds dédié. Elle sera débattue dans le cadre des discussions budgétaires du Congrès pour 2017.
Plusieurs groupes industriels ont appuyé cette démarche visant à faciliter l’instauration d’un cadre légal général permettant de mettre sur le marché des voitures sans chauffeur sur l’ensemble du territoire américain : Google, Tesla, Ford, General Motors et Volvo.
A travers les projets d’automatisation des véhicules toujours plus poussées et la multiplication de tests de fiabilité, de sécurité, l’administration Obama cherche des moyens pour diminuer le nombre d’embouteillages en vue de fluidifier le trafic et d’accidents.
Lors d’un salon automobile (North American International Auto Show de Detroit), Anthony Foxx a évoqué l’idée de mener des expériences terrain à grande échelle avec des corridors réservés aux voitures autonomes sur des grands axes.
Il est temps pour l’administration fédérale d’uniformiser le cadre d’autorisation des voitures sans chauffeur qui varie d’Etat en Etat.
La sécurité de ce type de véhicule 100% automatique avec des options de reprise en main par le chauffeur constitue l’un des principaux enjeux.
En Californie, le bureau en charge de la règlementation pour l’automobile (California’s Department of Motor Vehicles) engrange des statistiques de la part des constructeurs ou groupes IT en pointe sur le sujet.
C’est le cas de Google qui mène des tests sur les routes depuis plusieurs années à travers son Self-Driving Car Project. Depuis l’automne 2014, le groupe Internet a comptabilisé un cumul dépassant le 680 000 kilomètres de parcours réalisés avec ses prototypes.
Elle recense 341 interventions humaines en véhicules autonomes pour des raisons de sécurité (dont 11 reprises en main qui a permis d’éviter un accident).
C’est encourageant, considère Chris Urmson, Directeur du programme self-driving car chez Google. Tout en reconnaissant qu’il faut encore accentuer les expérimentations pour réaliser des progrès.
Depuis l’automne 2014, d’autres firmes du secteur automobile (constructeurs et équipementiers) ont également mené des tests avec leurs propres prototypes (menés sur environ 58 000 kilomètres au total) : Nissan, Mercedes-Benz, Audi, Bosch et Delphi. Sur ce pool, on a recensé 2400 interventions humaines jugées nécessaires.
Tesla Motors n’a pas reporté de soucis mais la firme d’Elon Musk n’a pas déclaré de tests de voiture autonome sur la route. Malgré la mise en circulation de modèles avec des options de conduite automatique sur des tronçons de route.
Les enjeux technologiques, juridiques, d’infrastructures et d’usages associés à l’essor de la voiture autonome sont gigantesques. Le cabinet de consulting AT Kearney évalue le marché mondial de la conduite autonome à 500 milliards d’euros à l’horizon 2035.
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