Juste avant Noël, Google a franchi un cap important avec sa voiture autonome (« self-driving car » c’est-à-dire sans conducteur).
La firme Internet de Mountain View est ainsi passée du stade d’une Google Car bâtie autour d’un véhicule de série à celui d’un prototype fonctionnel construit de A à Z.
Dans ce but, Google a fait appel à la société Roush basée à Detroit, le bassin de l’industrie automobile aux Etats-Unis. Tous les prototypes de voitures auto-pilotées de Google ont été conçus par cette société d’ingénierie. Le champ d’application de Roush s’étend de l’aéronautique aux énergies renouvelables en passant donc aussi par l’automobile.
Mais, Google semble maintenant estimer qu’il est temps de passer à l’étape suivante, celle de la mise sur le marché de véhicules auto-pilotés. Cependant, Google n’entend pas devenir pour autant constructeur automobile. C’est la raison pour laquelle des discussions ont été entamées avec les plus grands constructeurs automobiles, indique Reuters.
C’est ce qu’a indiqué un représentant de Google mercredi. « Nous serions peu inspirés de ne pas parler aux… plus grands constructeurs auto. Ils ont beaucoup à offrir, » a déclaré Chris Urmson, Directeur du projet de voiture auto-pilotée au sein de Google.
L’idée est d’accélérer le processus qui mènera à la commercialisation de voitures sans conducteur sur le marché d’ici 2020.
Selon Chris Urmson, les premiers véhicules autonomes seront en effet prêts à entrer en production dans les cinq ans. Un avis également partagé par un certain Elon Musk, P-DG de Tesla Motors.
Parmi les constructeurs approchés par Google, on trouverait General Motors, Ford, Toyota, Daimler et Volkswagen.
General Motors (GM), le troisième constructeur mondial (pour le nombre de véhicules produits au premier semestre 2014), se dit, de son côté, effectivement prêt à travailler avec Google, a déclaré Jon Lauckner, chargé de la technologie au sein du groupe.
Mais, le projet de voiture autonome ne serait rien sans le concours des équipementiers, avec lesquels les partenariats vont se renforcer. Parmi ceux-ci, on trouve : Continental, Bosch, LG ainsi que Nvidia pour les processeurs.
Toutefois, la mise sur le marché de tels véhicules pourraient être retardée aux Etats-Unis. En effet, selon Elon Musk, qui s’exprimait mardi dernier à la conférence Automotive News World Congress, le manque de réglementations claires au niveau fédéral pourrait retarder leur introduction à 2022 ou 2023.
Google n’est par ailleurs pas seul à vouloir être le premier à amener sur le marché la voiture autonome. Nissan s’est associé pour une durée de 5 ans avec… la NASA afin, également, de développer une voiture autonome.
Bonus vidéo Google self-driving car (via YouTube)
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Crédit photo : Google
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