Google enclenche la deuxième avec sa voiture autonome. A partir de cet été, le groupe Internet enclenche des tests de sa propre voiture autonome sur les routes de Californie.
Jusqu’ici, il s’appuyait sur des modèles de self-driving cars de la gamme Lexus de Toyota.
Il se sent désormais suffisamment confiant pour démarrer cette nouvelle phase de test sur la route avec des véhicules conçus par Google mais fabriqués par l’équipementier automobile Roush Industries (basé à Detroit dans le Michigan).
25 prototypes de self driving cars d’un nouveau genre vont être pris en main par des experts techniciens Google : les véhicules bi-place (qui rappellent le concept d’une Smart) seront équipés d’un volant, de pédales de frein et d’accélérateur.
Un changement de cap par rapport à la vision initiale. L’année dernière, Chris Urmson, Directeur du programme Self-driving car chez Google, voulait retirer ses fonctions des voitures autonomes de Google, considérant qu’ils étaient inutiles.
Est-ce une manière de contourner les freins psychologiques et de rassurer les passagers ? La semaine dernière, il avait présenté un bilan d’étape sur les accidents dans lesquels des voitures autonomes étaient « impliquées ».
11 cas « mineurs » en six ans ont été recensés. Google garantissant que ses véhicules innovants sans conducteur n’ont jamais été à l’origine de l’accident.
Le nouveau véhicule « made by Google » fonctionnera sous le même logiciel que le modèle Lexus RX450h SUV mais il intègrera un volant amovibles ainsi que de pédales de frein et d’accélération.
Pour les techniciens à l’intérieur des véhicules puissent « prendre le contrôle du véhicule en cas de besoin », est-il précisé dans la contribution blog officielle en date du 15 mai.
Pour renforcer la sécurité, de nouveaux équipements de protection des passagers et des piétons sont prévus, comme un pare-brise flexible. La vitesse sera limitée à 40 kilomètres à l’heure sur la route.
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