Voiture autonome : Toyota accélère dans la Silicon Valley
Toyota veut se rapprocher de l’écosystème high-tech californien pour creuser des thèmes comme la robotique, l’IA et la voiture connectée.
Toyota avait prêté à Google des modèles Lexus pour son projet de Self-Driving Car Project.
Maintenant, la firme automobile japonaise affiche ses ambitions en prenant le même virage de la voiture autonome mais plus globalement de la robotique et de l’intelligence artificielle.
Elle est prête à consentir un investissement d’un milliard de dollars aux Etats-Unis pour avancer dans ce sens. Jusqu’ici, la firme automobile avançait des projets aux allures timorées.
Toyota compte notamment se rapprocher de l’écosystème high-tech californien pour affiner son expertise en la matière.
Le groupe japonais veut ériger à Palo Alto au cœur de la Silicon Valley une société R&D dédiée à l’intelligence artificielle, qui emploiera près de 200 personnes.
Il pourra ainsi surveiller de plus près les avancées de Google, Apple, Tesla et Uber dans le domaine de l’automobile connectée.
Des projets de recherche ont été enclenchés avec des universités de prestige comme Stanford ou Cambridge (près du Massachusetts Institute of Technology).
Le Toyota Research Institute sera dirigé par Gill Pratt, une pointure dans l’intelligence artificielle issue de la DARPA (puissante agence de recherche du ministère de la Défense) qui a rejoint Toyota plus tôt dans le courant de l’année.
Tout comme d’autres firmes, Toyota affiche son intention de lancer ce type de véhicules autonomes à l’horizon 2020. Pour coller aux JO de Tokyo.