Dans l’univers du voyage en ligne, une enquête de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, a permis de décortiquer des pratiques abusives de mises en avant de prix vente de billets d’avion qui ne reflétaient pas la réalité.
C’est une alerte récurrente qui survient en termes de protection des consommateurs. Déjà en 2015, la DGCCRF avait engagé une dizaine de procédures contentieuses contre des comparateurs de vol et des sites de réservation en ligne de billets d’avion en raison de manquements aux règles d’information vis-à-vis des internautes.
Des prix défiant toute concurrence pour un voyage, cela ne manque pas sur Internet. Mais gare aux détournement d’affichage. « Parfois inférieurs de plus de 50% au prix réel supporté par la quasi-totalité des clients, ces prix annoncés trompent le consommateur et faussent les résultats des comparateurs et donc la concurrence », évoque le ministère de l’Economie et des Finances dans un communiqué
Pour proposer un prix super rikiki, certains services de voyages en ligne n’hésitent pas à éluder certaines conditions comme le recours exclusif à une carte de paiement.
Plus fort dans le camouflage : le prix est automatiquement augmenté dans le process de paiement, lorsque que le cyber-consommateur renseigne les champs dédiés pour le numéro de carte de paiement.
Plus traditionnellement, on se peut se retrouver avec des annonces de prix n’intégrant pas tous les frais, et des informations trompeuses sur les droits auxquels les consommateurs peuvent prétendre en matière de remboursement des taxes d’aéroport.
Martine Pinville, secrétariat d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, a identifié des pratiques de ce type sur une vingtaine de sites Internet, répartis entre des agences de voyage en ligne et des compagnies aériennes.
Certains acteurs se mettent plus rapidement en conformité avec la loi que d’autres. La représentante du gouvernement pointe du doigt en particulier les manquements de deux sociétés : eDreams ODIGEO (www.govoyages.fr) et TRAVELGENIO (www.travelgenio.fr et www.travel2be.fr).
« Contrairement à l’injonction qui leur a été faite, ces entreprises n’ont pas encore modifié leurs sites ou l’ont fait d’une manière qui ne levait pas les non-conformités. »
(Crédit photo : Archive NME)
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