Uber veut faciliter la tâche de ses « chauffeurs partenaires » en améliorant l’aspect navigation dans l’app dédiée, à la fois sur iOS et Android. Au-delà de la question des niveaux de tarifs de course qui agite toujours l’écosystème.
A travers une mise à jour de l’app, le conducteur reçoit des informations plus complètes et adaptées pour les parcours.
Jusqu’à présent, l’aspect navigation se faisait sur Android via une app tierce telle que Waze ou Google Maps, à la discrétion du chauffeur. Tout passait jusqu’à présent par le bouton « Navigate », porte d’entrée vers une app de navigation tierce.
Mais, ces services ont été conçus à la base pour le grand public et ne prennent donc pas en compte les spécificités propres aux prestations d’Uber. Dans un billet publié sur Medium, Cady Wachsman (Design Manager de l’équipe Cartographie de la société) précise la nouvelle configuration. « Après tout, ces conducteurs travaillent différemment par rapport au conducteur habituel « .
Le traitement des données cartographiques est réalisé via des partenaires ou par Uber directement. En effet, la firme de Travis Kalanick dispose de sa propre flotte de véhicules pour enrichir sa base de données cartographique (même si les efforts sont fournis pour servir ses développements dans les véhicules autonomes).
TomTom, présenté comme le gros fournisseur de données cartographiques, avait négocié un partenariat avec Uber dès novembre 2015. Mais la navigation « in-app » n’exclut toutefois pas la possibilité pour le conducteur de continuer à recourir à Google Maps ou Waze s’il le désire.
En sus, un « mode nuit » a été ajouté. Il exploite une palette de couleurs plus foncées pour limiter la fatigue oculaire du conducteur.
Le système ajoute également des conseils pour le choix des voies et des mises à jour de trafic en temps réel afin de donner aux conducteurs une meilleure idée de ce qui se passe et de mieux anticiper dans la circulation.
Récemment, Uber a fait l’objet d’une polémique concernant l’exploitation à la limite de la légalité d’un logiciel dénommé Greyball : l’outil servait à contourner la règlementation locale des pays et à éviter les contrôles d’agents publics qui s’intéressent aux parcours et aux pratiques des conducteurs Uber.
Depuis les révélations dans la presse, Uber tendrait à placer Greyball en retrait.
Update 21/03/17 à 10:13 : précisons que, dans la tourmente des départs de la direction d’Uber, Brian McClendon, responsable de la cartographie, annonce son retrait également d’ici la fin du mois pour se lancer dans la politique, selon Reuters. Néanmoins, il devrait rester chez Uber « en tant que conseiller ».
(Crédit photo : @Uber)
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