Bonne nouvelle pour les entreprises IT américaines : elles n’auront pas à fournir de backdoor légale aux gouvernement des États-Unis.
Après la suspension du Safe Harbor, l’administration Obama a décidé de ne pas ajouter à son arsenal juridique l’accès aux données protégées par le chiffrement.
Directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation), James Corney a effectivement indiqué, ce 8 octobre au Sénat, que la Maison Blanche ne demanderait pas au Congrès U.S. de plancher sur un texte législatif.
Les négociations avec l’industrie des technologies de pointe restent néanmoins d’actualité : les services fédéraux de renseignement – dont la NSA – attendent « toujours plus de coopération productive ».
Un message adressé notamment à Apple, dont les smartphones et tablettes embarquent le chiffrement par défaut.
En l’état actuel, le gouvernement américain peut toujours obtenir un accès aux données, sur ordonnance d’un tribunal.
Le FBI en est conscient. « Nous ne cherchons pas de volontaires, notre objectif n’est pas de nous faufiler partout », a assuré James Corney au comité sénatorial américain chargé de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales.
Il s’agit surtout, pour les services de renseignement, de faire en sorte que les entreprises se situent « technologiquement et légalement » dans une position qui les oblige à se conformer aux ordonnances des tribunaux sur place.
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