Comment assurer la sécurité des passagers d’une voiture autonome face au risque de piratage ?
Waymo, l’ex-Google Self-Driving Car Project de Google (rebaptisé après la mise en place du holding Alphabet), assure qu’il s’agit d’une priorité dans ses développements.
D’ici la fin du mois, Waymo va mettre en circulation des véhicules autonomes Chrysler Pacifica à Mountain View (où se trouve le siège de Moutain View en Californie) et à Phoenix (en Arizona).
Dans le cadre du Salon de l’Automobile de Detroit (North American International Auto Show), son CEO John Krafcik s’est entretenu avec le Financial Times sur le sujet. Le dirigeant assure que la conduite autonome n’est pas dépendante de la connectivité embarquée, comme l’accès Internet.
« Quand nous évoquons nos voitures autonomes, ce n’est pas seulement pour dire qu’il n’y a pas de conducteur humain, mais aussi qu’il n’y a pas de connexion cloud en continu depuis le véhicule« , évoque John Krafcik.
La cybersécurité est « quelque chose que nous prenons très très sérieusement« , assure-t-il.
Donc les connexions avec les réseaux environnants seraient gérées avec parcimonie. « Nos voitures communiquent uniquement avec le monde extérieur lorsqu’elles en ont besoin. Ce n’est pas une connexion en continu susceptible d’être piratée pour s’introduire dans le véhicule. »
De manière intermittente, des données extérieures sont collectées ou envoyées pour la gestion des informations sur le trafic routier ou des données météo par exemple.
Le dirigeant cite le cas du modèle Chrysler Pacifica embarquant les technologies Waymo. « Elle peut circuler longtemps sans connexion », assure John Krafcik.
Même s’il est évident que les myriades de capteurs embarqués doivent prendre en compte l’environnement du véhicule, générant des flux de données constants entrants et sortants.
Il ne faut pas grand chose pour parvenir à un acte de piratage. En 2015, des experts américains en sécurité IT avaient démontré comment détourner le système électronique d’une Jeep Cherokee de Chrysler en s’immisçant dans son système via l’autoradio connecté.
Plus récemment, des chercheurs chinois de Keen Security Lab étaient parvenus à prendre le contrôle d’une berline Tesla Model S à distance.
Dans le cas de Google, un mode de connexion à Internet par intermittence suffira-t-il à se préserver des assauts ? On peut en douter.
Le scénario semble paradoxal car d’autres firmes s’appuient au contraire sur les réseaux sans fil qui jouent un rôle central dans leur vision de la conduite autonome.
On pense à l’alliance formée par BMW, Intel et Mobileye qui table largement sur les futurs réseaux 5G pour assurer le traitement big data en temps réel.
L’alliance des constructeurs allemands BMW, Audi (groupe Volkswagen) et Daimler-Benz est même à l’origine de la 5G Automotive Association, qui regroupe également des acteurs comme Ford, Intel, Qualcomm, Samsung, Valeo…
Au CES, une collaboration entre PSA , Ericsson et Orange a été dévoilée pour une expérimentation 5G associée à la voiture connectée.
(Crédit photo : @Google)
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