WAYZ-UP lève 3 millions d’euros : l’ère Klaxit peut commencer
La SAS Wayz-Up, qui vient de basculer vers la marque Klaxit pour sa plate-forme de covoiturage domicile-travail, accueille Sodexo et la MAIF à son capital.
Mise à jour du 16 février 2018 : le fonds AIIF est géré par INCO, qui a récemment abandonné la marque « Comptoir de l’innovation », des suites de son rachat par son président-fondateur Nicolas Hazard – le groupe SOS se désengageant par la même occasion.
« Encourager ses clients sociétaires à covoiturer au quotidien ».
La MAIF prend cet engagement à l’heure d’officialiser sa prise de participation dans une société positionnée sur ce marché sous l’angle des déplacements domicile-travail : Klaxit.
L’ex-WayzUp ouvre aussi son capital à Sodexo dans le cadre d’un tour de table de 3 millions d’euros auquel participe par ailleurs Aviva, via son fonds AIIF (Aviva Impact Investing France) géré par INCO pour le financement de projets « à impact social et environnemental ».
Mobivia Groupe, qui soutient Klaxit depuis 2015 par l’intermédiaire de son accélérateur Via ID, est également de la partie, tout comme un autre actionnaire historique : la RATP, qui était de la levée réalisée l’an dernier pour un montant de 1,4 million d’euros.
Le groupe francilien de transport public n’en est pas à son coup d’essai dans le covoiturage courte distance. Au printemps 2015, il avait lancé une expérimentation avec Sharette… qui a depuis lors fait faillite, tombant dans le giron de Citygoo.
Conformément aux promesses de la Région Île-de-France, la RATP a, parallèlement à son soutien financier, intégré Klaxit dans le calculateur d’itinéraires Vianavigo, aux côtés d’une vingtaine d’autres services.
L’après-WayzUp
En toile de fond, l’application, depuis le 1er janvier 2018, des dispositions de l’article 51 de la loi sur la transition écologique pour la croissance verte.
Depuis lors, dans le périmètre d’un plan de déplacements urbains, toute entreprise regroupant au moins 100 salariés sur un site doit avoir élaboré un « plan de mobilité » du personnel… encourageant entre autres le recours aux transports en commun et au covoiturage.
L’adoption de la marque commerciale Klaxit est tout aussi récente. La SAS a conservé la dénomination sociale WAYZ-UP, qui est la sienne depuis le début de l’aventure en 2012 sous l’impulsion de Julien Honnart (président) et Cyrille Courtière (CTO).
Forte de l’acquisition – annoncée en novembre 2017 – de son concurrent OpenCar actif en région Auvergne-Rhône-Alpes, elle revendique une clientèle d’une centaine d’entreprises (BNP Paribas, Carrefour, Engie, Veolia…) qui exploitent le service sur « plus de 700 sites » en France, avec « plus de 100 000 trajets » proposés par jour.
Du côté de la MAIF, on compte, en plus d’inciter les sociétaires à covoiturer, proposer des offres d’assurance spécifiques pour les conducteurs inscrits sur Klaxit.
Crédit photo : Klaxit