Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Web 2.0 et malwares : gérer les risques en entreprise

Comment encadrer les services Web 2.0 avec ses activités professionnelles ? Une problématique juridique mais aussi de sécurité. Lors des Assises de la Sécurité, une table ronde a permis d’identifier les opportunités et les risques pour les entreprises et les salariés vis-à-vis de l’usage de réseaux sociaux (type LinkedIn ou Facebook) ?

Un constat : ces services Internet nouvelle génération à vocation communautaire ont pénétré le monde des entreprises. Ils ont également importé des risques. Aurélien Cabezon, de SecurityVibes, en recense cinq : fuite d’information, espionnage, intelligence économique, propagation de malwares (comme le spam) et perte de productivité. Sans compter sur les dégâts causés dans la vie privée : selon une étude de l’éditeur Sophos réalisé en 2007, sur 200 utilisateurs sondés sur Facebook, 41% sont prêts à révéler des informations personnelles sans sourciller sur le réseau social. Une confiance quasi-aveugle.

Comment placer le curseur d’accès dans l’enteprise ? l’avocate Christiane Feral-Schuhl rappelle que « l’outil de travail est sous le contrôle du chef d’entreprise ». Dans le monde informatique, cela commence souvent par l’ordinateur et l’accès Internet. Au nom de la transparence (notamment vis-à-vis du comité d’entreprise), une charte Internet peut servir de premières bases solides (sachant que ce type de document peut avoir force de règlement s’il est liée au contrat de travail).

Malwares Facebook et social worms

Mais rien n’empêche les patrons d’interdire strictement l’accès aux services Web 2.0. Surtout lorsqu’ils deviennent vecteurs de malwares. Aurélien Cabezon évoque deux cas qui font froid dans le dos : Facebot est présentée comme une attaque sociale par déni de services. Il s’agit de l’exploitation de l’effet de masse grâce à une application Facebook malicieuse.

Les social worns peuvent calmer aussi les ardeurs : ces failles de type cross site scripting peut entraîner des dégâts rapidement et massivement. Ainsi, Samy Worm sur MySpace a infecté un million de profils en 20 heures.

Aurélien Cabezon suggère plusieurs pistes pour les entreprises soucieuses de trouver des solutions adéquates : l’information et la sensibilisation aux risques en interne, la définition d’une charte Internet ou l’intégration de technologies de filtrage URL, de protection des flux HTTP ou des outils dits de data loss protection (en cours d’exploration).

Recent Posts

Cybersécurité : attention aux QR codes dans les PDF

Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…

3 semaines ago

Windows 11 : une mise à jour majeure apporte de nouvelles fonctionnalités

Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…

2 mois ago

Microsoft 365 : comment Copilot se déploie dans toutes les applications

L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…

2 mois ago

PC Copilot + : Microsoft veut garder Recall

Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…

3 mois ago

Windows 11 : comment Microsoft va réduire la taille des mises à jour

Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…

4 mois ago

Windows 11 : comment Bloc-notes va remplacer WordPad

Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…

4 mois ago