Web 2.0 : Geni.com veut dépoussiérer la généalogie sur Internet
Une start up américaine, fondée par un co-fondateur de PayPal, veut faire
pousser les arbres généalogiques via Internet. Prometteur.
Comment le Web 2.0 emprunte des sentiers balisés sur le Net en vue d’un rafraîchissement ? Aux Etats-Unis, une start up nouvelle génération s’attaque au marché de la généalogie : Geni.com. Un type de services en ligne, par excellence, fonctionne volontiers sous le mode de la communauté et des réseaux familiaux. Ce qui constitue d’emblée une bonne dose de social networking.
A l’heure où Vnunet diffuse son article, il serait bien difficile de donner des précisions sur l’interface Web car Geni.com est coupé « pour des raisons de maintenance ». Mais, selon TechCrunch qui a entreapercu le service, le produit initial est un outil flash très simple permettant de créer un profil et un arbre généalogique.
Davantage d’informations sur Geni.com ont été diffusées par l’intermédiaire de The Founders Fund. Ce fonds d’investissement, qui regroupe des anciens de PayPal, a apporté son soutien à cette initiative Web 2.0. Cela tombe bien : à la tête de Geni.com, on retrouve David O. Sacks, co-fondateur de PayPal qui occupait le poste de directeur général du service de paiement électronique avant son acquisition par eBay en juillet 2002.
The Founders Fund a également des participations dans d’autres services Web 2.0 comme Facebook.com (réseau communautaire pour les étudiants), Slide.com (partage de photos) ou IronPort (prestataire spécialisée dans la sécurité des messageries électroniques qui vient d’être revendu à Cisco).
Le modèle publicitaire privilégié
Geni.com donne la possiblité de créer et d’alimenter des arbres généalogiques pour des familles au sens large du terme (on peut y introduire ses cousins par exemple), tout en partageant des photos. Le service devrait également permettre de fusionner les arbres en cas de rapprochement pertinent.
Le service en ligne, actuellement exploité en mode bêta test privé, a vocation à être gratuit. Le service sera financé par le publicité et éventuellement des « espaces premium ».