Web 2.0 : IBM parie sur des « mash-ups » professionnels

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Selon IBM, les applications composites (mash ups) vont se répandre avec
autant de simplicité en entreprise que sur le Web grand public.

Les salariés pourront bientôt créer des applications composites (mash ups) à partir de leurs données professionnelles aussi facilement qu’en créant des applications « Web 2.0 ». Telle est la vision de Big Blue.

Lesdits « mash ups » sont des services permettant d’intégrer sur un même site des informations en provenance de multiples sources. Un exemple : les sites de cartographie en ligne sur lesquels peuvent être affichées des petites annonces immobilières.

« Cette idée de la ‘Longue traîne’ ne se limite pas aux données mais elle peut être étendue aux applications », a indiqué Rod Smith, directeur de recherche et vice-président des technologies web émergentes chez IBM. La ‘Longue traîne’ décrit un phénomène en vertu duquel un grand nombre de blogs ou d’utilisateurs peuvent créer un marché de niche lucratif pour le commerce de biens ou les publicitaires.

Sur le marché entreprises, la « Longue traîne » pourrait aider les sociétés à diminuer leurs investissements en les aidant à passer du marketing de masse à un marketing de niche. Elle pourrait aussi les aider à évoluer de la commercialisation de quelques produits vers des millions d’utilisateurs à la vente de millions de produits vers des petits groupes d’utilisateurs.

Devenue emblématique du « Web 2.0 », l’expression « Longue traîne » a été créée par Chris Anderson, rédacteur en chef du magazine américain Wired.

IBM a par exemple conçu un service d’information sur les bateaux, associant des données de localisation sur les navires à des informations météorologiques. Une architecture orientée service (SOA, pour « service-oriented architecture« ) est nécessaire pour offrir ce type de solution à l’utilisateur final. Chaque flux de données doit aussi être converti en langage XML.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 18 juin 2007