Web 3 : échanges houleux en fin de parcours
Un chroniqueur de TechCrunch UK a été viré à la suite d’une discussion
sulfureuse engagée avec l’organisateur de l’évènement.
Une polémique a éclaté en marge du Web 3, le grand rendez-vous des bloggeurs qui s’est déroulé entre le 11 et 12 décembre à Paris. Sam Sethi, chroniqueur sur TechCrunch UK (partenaire de l’évènement), a été licencié à la suite d’un incident lié à une contribution un brin critique intitulée Le Web3 the good, bad and ugly (allusion au titre américain du western Le Bon, La Brute et le Truand de Sergio Leone) datée du 11 décembre. Cette note portait notamment sur le manque de fond des débats et les problèmes d’accès au réseau Wi-Fi sur place.
Rien de vraiment sulfureux dans la note initiale mais celle-ci aurait pourtant irrité Loïc Le Meur, vice-président de six Apart pour l’Europe et organisateur de l’évènement Web 3. Le bloggeur le plus connu de France aurait traité Sam Sethi de « trou du cul » dans un commentaire. Difficile d’en avoir une preuve exacte car la sulfureuse réaction sur TechCrunch UK a disparu depuis.
La situation s’aggrave
Pourquoi la discussion s’est encore plus envenimée par la suite ? Sam Sethi a réagi à ce commentaire en écrivant une note en guise de représailleoecontre l’avis de Michael Arrington, directeur de TechCrunch. Celui-ci assurant qu’il voulait apaiser les tensions.
Dans une contribution en date du 13 décembre placée sur CrunchNotes.com, Michael Arrington donne sa vision du clash qui a causé le départ de Sam Sethi. « Si Sam avait décidé sous le sceau de la discrétion éditorial de retirer le commentaire de Loïc, cela aurait été raisonnable. Mais il ne l’a pas fait. Il a laissé la commentaire et a répondu dans une nouvelle contribution (que j’ai retiré depuis) en soulignant la mention ‘trou du cul’ afin de gêner Loïc. Acte qui n’était pas nécessaire à mon avis. Le fait que Sam s’est comporté ainsi, en ignorant ma requête et les excuses de Loïc, est inacceptable ». Depuis, Sam Sethi a repris les commandes de son propre blog. Depuis cet incident, Loïc Le Meur n’a pas repris les contributions sur son blog.