WebLogic de BEA supportera Itanium
BEA vient de passer un accord de partenariat avec Intel pour ajouter un module à son serveur d’application WebLogic. Ce dernier pourra ainsi bénéficier d’une architecture Itanium.
L’éditeur de logiciels BEA Systems entend faire tourner son serveur d’applications WebLogic sous une architecture Itanium. Pour cela, il s’est allié avec Intel. Les deux sociétés ont annoncé la création d’un laboratoire de recherche commun pour valider les performances et la capacité de montée en charge de WebLogic combiné à Itanium. Par ailleurs, le partenariat prévoit aussi la formation commune de forces de vente et de revendeurs. A l’issue de ce partenariat, des offres communes pourront être proposées aux entreprises. Le logiciel pour serveurs d’applications WebLogic, supporté par les systèmes d’exploitation Unix, Linux, Windows et Solaris, agit comme une couche logicielle intermédiaire pour les applications exécutées sur ces serveurs spécifiques.
BEA précise qu’aucun changement n’interviendra dans le code de WebLogic. La société compte fournir un pack supplémentaire un peu comme elle le fait actuellement avec Sparc/Solaris ou HP PA-Risc/HP-UX afin d’optimiser WebLogic pour des serveurs IA-64. Deux versions sur Itanium seront proposées : WebLogic 6.1, dont la sortie est prévue pour septembre, tournera sous Linux et sous Windows 2000.
Des intérêts communs
En s’associant à Intel, BEA espère conserver sa place de numéro un mondial sur le marché des serveurs d’applications, mais surtout profiter de la base clients d’Intel. De son côté, Intel trouve là un moyen d’imposer l’Itanium dans les entreprises au moment où certaines pourraient être tentées d’attendre la commercialisation du McKinley prévue pour 2002 (voir édition du 7 juin 2001). Le fondeur a par ailleurs passé le même type d’accord avec IBM, lequel édite WebSphere. Les constructeurs de serveurs Compaq, Dell, Hewlett-Packard, NCR, Unisys et le français Bull ont annoncé leur intention de soutenir la combinaison WebLogic et Itanium.