L’Internet prenant une place grandissante dans les ménages ou sur le lieu de travail, différents acteurs de la filière musicale commencent à voir dans les webradios un véritable canal alternatif de promotion et de diffusion des nouveaux talents, notamment pour ceux n’ayant pas accès aux médias traditionnels.
A l’échelle mondiale, on recense plusieurs dizaines de milliers de webradios thématiques dont quelques centaines environ émettent depuis la France principalement éditées par des particuliers ou associations ainsi que quelques sociétés.
En 2005, AOL France (dont l’activité d’accès a été revendue depuis à Neuf Cegetel) annonçait la mise en place pour tout ces utilisateurs d’un bouquet d’une centaine de radios avec une sélection conçue par des programmateurs spécialisés qui élaborent les playlists selon l’actualité et leur propre culture musicale : plus de 60 000 titres sont ainsi en rotation.
L’arrivée de grands acteurs sur le marché
L’année 2006 aura marqué un tournant dans l’évolution de ce support avec l’arrivée d’acteurs issus des médias radiophoniques hertziens comme le groupe NRJ qui a décliné ses antennes nationales en webradios thématiques tout comme son confrère, Radio FG avec une 4e antenne lancée il y a quelques mois mais présent sur ce segment depuis 2004 avec underground FG ou encore Europe 2 et ses canaux musicaux « rock ». Sans oublier le service public avec Radio France qui a lancé plusieurs webradios dont une récemment, dédiée à l’élection présidentielle 2007.
Le développement des connexions à haut-débit et la facilité de mise en oeuvre d’une webradio, a fait naître un besoin urgent de mise en place d’un cadre précis lié à l’exploitation d’oeuvres musicales sur ces dernières. En Mars 2004, AOL avait été l’une des premières sociétés à signer un accord avec les ayants-droits pour la diffusion de contenus numériques pour son propre usage.
Mais cela est moins aisé pour les éditeurs indépendants : « Depuis le passage de la loi DADVSI, les éditeurs indépendants ont de nouvelles craintes avec notamment l’exigence de DRM sur les flux audio ou l’exclusion des webradios du champ d’application de la licence légale audiovisuelle qui aurait permis l’instauration d’une rémunération équitable pour les ayants-droits » indique Christophe Vix, le président de l’association Technopol qui milite pour la reconnaissance et la promotion des musiques électroniques et aide à la création d’un encadrement pour les webradios.
2007, l’année des webradio
En début d’année lors de l’examen du texte DADVSI, le Geste (Groupement des Editeurs de Services En Ligne) indiquait dans un communiqué « que les conditions exigées par la SACEM et les producteurs bloquent, notamment, le développement des webradios, offrant pourtant aux jeunes artistes et aux nouvelles musiques l’opportunité d’une large exposition » et préconisait alors « la création d’un guichet unique de gestion collective des droits d’auteurs et droits voisin ». Mais cette proposition semble être restée vaine.
Dans un tel contexte, 2007 sera sans doute une année importante pour les webradios indépendantes cherchant une reconnaissance pour pérenniser leur développement et voir l’émergence de nouvelles offres.
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