Destinée à favoriser le support natif, en temps réel, de la voix et de la vidéo au sein des navigateurs, la technologie WebRTC (Web Real-Time Communication) essuie encore les plâtres, non sans acquérir quelques lettres de noblesse.
Illustration des avancées avec la première conversation publique menée entre deux instances de Google Chrome et Mozilla Firefox, sans aucun greffon ou logiciel tiers.
Ce scénario de mise en application augure de l’interopérabilité que devra assurer WebRTC lorsque le W3C (World Wide Web Consortium) l’aura approuvé en tant que standard intégré au sein de la norme HTML5.
Pour l’heure, les développeurs poursuivent leurs travaux de longue haleine sur le dossier, en se basant sur des versions non finalisées des butineurs de Google et Mozilla : la bêta de Chrome 25 et la dernière nightly de Firefox 21.
La fonction RTCPeerConnection est leur centre d’action. Elle permet à deux navigateurs Web d’interagir sur le modèle du peer-to-peer, sans dépendre de quelconques modules complémentaires ou de services annexes.
Les flux audio-vidéo capturés via la webcam et le microphone peuvent ainsi transiter sans recours à des solutions propriétaires, personnalisées et spécifiques à chaque OS.
Comme l’explique Mozilla, il en résultera, à terme, une plate-forme universelle, commune à tous les appareils, des PC aux tablettes en passant par les smartphones.
Pour en faciliter l’implémentation, un framework libre est disponible. Google l’a publié à la mi-2011, après avoir basculé l’ensemble des composantes de WebRTC en open source.
Des expérimentations menées l’été dernier avaient déjà permis à un testeur de prendre, via sa webcam, le contrôle d’un xylophone virtuel.
Voici la conversation en question, entre un utilisateur de Chrome et son homologue sous Firefox :
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Crédit logos : Google & Mozilla
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