WeWork vient de boucler une levée de fonds de 300 millions de dollars par le biais du groupe Internet japonais SoftBank. Mais c’est juste la partie émergée : le montant final du financement pourrait s’élever à…trois milliards de dollars.
The Wall Street Journal assure que le spécialiste américain des espaces de coworking pour des freelances ou des petites équipes de start-up déployés dans un réseau de grandes villes du monde (comme Paris) peut encore attendre une contribution importante de la part de Masayoshi Son.
A travers le méga-fonds technologique Vision Fund que le CEO de SoftBank est en train d’ériger avec des alliés comme Larry Ellison (Président exécutif d’Oracle), Apple ou le fonds souverain d’Arabie Saoudite, WeWork pourrait collecter jusqu’à 2,7 milliards de dollars, selon le journal financier de référence.
En sept ans d’exploitation, WeWork est installée dans une trentaine de métropoles dans le monde (Mexico, Montréal, Berlin, Sydney, Tel Aviv ou Shanghai) localisées dans une douzaine de pays.
La valorisation de la société atteindrait des sommets : on parle de 17 milliards de dollars (dans une autre catégorie, une autre licorne comme Snapchat était parvenue à 24 milliards de dollars juste avant son IPO).
En France, WeWork commence à prendre position avec deux espaces collaboratifs qui vont ouvrir dans Paris intra muros dans le courant de l’année.
En avril, un premier lieu de coworking de 11 000 mètres carré devrait être inauguré dans le 9ème arrondissement de Paris (rue Lafayette), incluant des équipements pros pour l’impression ou la connectivité Internet.
« C’es un bon modèle pour les start-up et les free-lances. Mais c’est aussi une plateforme pour les grandes entreprises, pour attirer des talents, faire partie d’un environnement plus innovant », explique Séverin Naudet, Directeur général de WeWork France dans une interview récemment accordée aux Echos.
Il distingue l’approche de la société qui l’emploie de celle d’un incubateur. « WeWork est la première plate-forme d’entrepreneurs mondiale. Les créateurs qui sortiront de StationF pourront venir s’installer chez WeWork, par exemple. »
La société d’origine new-yorkaise appuie son développement sur un modèle d’abonnement de location d’espaces et de services associés pour faciliter le travail en équipe.
(Crédit photo : WeWork Shanghai via Instagram)
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