WhatsApp intègre (enfin) les appels vidéo gratuits
L’application de messagerie instantanée WhatsApp (propriété de Facebook) propose une fonctionnalité d’appels vidéo, intégrant une dimension de chiffrement.
WhatsApp (outil de messagerie instantanée, propriété de Facebook) adopte les appels vidéo gratuits. Le déploiement est en cours dans le monde et il concerne les plateformes Android, iOS et Windows Phone.
Rien d’étonnant a priori : une telle fonctionnalité est déjà présente depuis longtemps sur des services concurrents tels que Skype de Microsoft ou encore FaceTime d’Apple. Mais WhatsApp peut tabler sur son milliard d’utilisateurs pour qu’elle soit rapidement adoptée.
Il suffit d’ouvrir une discussion puis de cliquer sur l’icône « smartphone » avant de choisir appel vidéo dans le menu.
« Nous présentons cette fonctionnalité car nous savons que, parfois, la voix et les messages ne suffisent pas», évoque WhatsApp dans un billet de blog.
« Aussi, nous voulons rendre ces fonctionnalités disponibles pour tout le monde. Et pas seulement pour ceux qui peuvent acquérir les plus récents et les plus onéreux téléphones ou ceux qui vivent dans des pays disposant des meilleurs réseaux mobiles. »
Créée en 2009, WhatsApp était à l’origine une simple application de messagerie instantanée exploitant le texte. En 2015, le service a déployé une fonctionnalité d’appel audio en voix sur IP (VoIP). On recense désormais 100 millions d’appels passés chaque jour par ce canal.
L’application, co-fondée par Jan Koum et Brian Acton et acquise par Facebook en 2014, a également gagné en popularité en raison du degré de confidentialité des échanges mis en place. WhatsApp propose un système de chiffrement de bout en bout, qui est également mis en oeuvre pour les appels vidéo désormais disponibles.
Mais, cette allégeance au groupe Internet de Mark Zuckerberg a toutefois un prix. En août 2016, WhatsApp mettait ainsi à jour les conditions et sa politique de confidentialité, en vue de partager des données utilisateurs, dont le numéro de téléphone, avec Facebook.
Ce qui provoque des tensions avec des organismes publics en charge de la protection des données personnelles comme en Allemagne.
(crédit photo : Shutterstock.com)