La rumeur enflait depuis vingt-quatre heures. La voici démentie sans délai : WhatsApp ne compte pas s’offrir à Google.
DigitalTrends avait allumé la mèche ce lundi, s’appuyant sur le témoignage d’une source « proche du dossier » pour prêter aux deux sociétés Internet des négociations dans le sens d’un rachat à 1 milliard de dollars.
Sur le modèle de Microsoft avec Skype (8,5 milliards de dollars en 2011), il était question que l’acquisition pressentie de WhatsApp par Google englobe actifs, propriété intellectuelle et ressources humaines.
Un tel investissement aurait fait sens pour le moteur de recherche, dont la volonté de constituer une solution unifiée de messagerie instantanée (il est question du fameux « Babble ») ne fait plus guère de doute.
Mais ce qui relevait hier encore du domaine de l’hypothétique semble aujourd’hui définitivement exclu. Tout du moins à s’en fier aux déclarations de Neeraj Arora.
Le Directeur du développement commercial de WhatsApp s’est montré formel auprès d’AllThingsDigital , réfutant tout rapprochement vis-à-vis de Google, sans toutefois s’épancher plus avant.
L’entreprise poursuit officiellement son cavalier seul avec ses 100 millions d’utilisateurs et son application transversale (disponible sur iOS, Android, BlackBerry, Windows Phone et Symbian).
Cette dernière est reconnue pour abolir certaines contraintes des SMS/MMS, notamment l’insertion de contenus multimédias enrichis, le support des conversations de groupe et l’affranchissement du surcoût à l’international.
Déjà faussement annoncé dans le giron de Facebook en décembre dernier, WhatsApp dispose d’un modèle économique solidement établi : affichage de publicités ou application payante, abonnement annuel, partenariats opérateurs…
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