Wi-Fi à Paris : des compliments de la part de Kaspersky Lab
Une étude de Kaspersky Lab présente des résultats flatteurs pour les réseaux
Wi-Fi de la capitale sur le volet de la sécurité.
Si l’on devait décerner à une ville la palme du réseau Wi-Fi le mieux protégé, Paris la remporterait haut la main. C’est la conclusion d’une étude menée récemment par Alexander Gostev, un analyste senior de Kaspersky Lab.
L’expérience menée sur prés de 1000 points d’accès ? plus de 400 à la Défense et 500 dans différents quartiers de Paris ? a montrée que 70,5% des hotspots possédent un système de chiffrement oeclé WEP ou WPA ? qui sécurise les données. Cette étude avait été réalisée à l’occasion du Salon de la sécurité informatique qu s’est déroulée à Paris entre le 22 et 23 novembre 2006. Manifestation à laquelle Eugene Kaspersky, le fondateur de l’éditeur de solutions de sécurité IT, avait assisté.
Ce résultat devance largement d’autres grandes villes telles que Londres, où les réseaux Wi-Fi n’est sécurisé qu’à 50% ou bien Pékin, 40%. A Moscou, 70% des réseaux Wi-Fi n’utilisent pas de chiffrement, ce qui est similaire à la moyenne mondiale, ajoute Alexander Gostev.
Pour ne rien gâcher de cette première mondiale, la ville de Paris remporte de plus la palme du réseau le plus rapide, toujours selon l’étude de Kaspersky Lab. 82% des réseaux parisiens ont une vitesse de transmission de 54Mo ? donc très élevée – contre 68% à Londres, 51% à Hanovre lors du salon CeBit et 36% à Pékin.
La faille de l’Infosecurity à Londres
La sécurité des réseaux sans fil est un enjeu majeur pour les entreprises ainsi que pour l’espace publique. Alexander Gostev en a fait son cheval de bataille. Il est d’ailleurs bien placé pour prendre en compte les risques.
Dans une vidéo datant de novembre 2006 et diffusée sur le site de Kaspersky , l’expert relate que « lors du salon Infosecurity de Londres en 2005, des hackers avaient installé un faux point d’accès et donc proposé un accès à Internet à ceux qui le voulaient. Les visiteurs ont évidemment utilisé cette possibilité avec joie. Et toutes les informations, mots de passe et courriels sont arrivés dans la poche des malfaiteurs ». Mais il assure que lors de l’édition suivante, on ne les y a pas repris !