Wi-Fi : la SNCF accélère le train

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Guillaume Pépy, président de la SNCF, assure que les TGV, Transiliens, Intercités et TER seront couverts en Wi-Fi sous 18 mois.

Guillaume Pépy promet un coup d’accélérateur sur le déploiement du Wi-Fi dans les trains.

Le président de la SNCF a fait part, sur BFM Business, de son intention d’équiper TGV, Transiliens, Intercités et TER dans un délai de 18 mois.

Cette démarche constitue un complément à l’extension du Wi-Fi dans les gares : 128 d’entre elles seront équipées en septembre, contre une cinquantaine aujourd’hui.

Dans les trains, le service sera gratuit. « On avait démarré payant, mais ça ne marche pas », confie Guillaume Pépy.

Le principal dirigeant de la compagnie ferroviaire ne précise pas pour autant le modèle économique de cette offre.

Tout au plus peut-on se référer à celui actuellement en vigueur dans les gares. D’une part, une connexion « à débit standard » (512 Kbit/s) moyennant le visionnage d’une publicité toutes les 20 minutes. De l’autre, un accès à 2 Mbit/s en remplissant un formulaire. Les données fournies peuvent alors être utilisées pour se connecter dans toutes les gares couvertes en Wi-Fi, une seule publicité s’affichant en début de session.

Guillaume Pépy ne s’engage pas non plus sur les débits dont bénéficieront les usagers. Cela dépendra tout autant du nombre de terminaux connectés que de la qualité du signal cellulaire.

La SNCF s’appuiera effectivement sur l’infrastructure mobile des opérateurs. Un accord a été signé avec Orange et SFR pour faciliter l’installation de pylônes le long des voies. Il est également question de mettre en oeuvre, dans les rames, un système d’amplification du signal Wi-Fi.

Dans le cadre du programme Net.SNCF, présenté en février dernier et qui vise à améliorer la connectivité des voyageurs en association avec l’ARCEP (régulateur des télécoms), la compagnie publique s’est engagée à faciliter l’accès à ses sites – y compris les tunnels – pour le déploiement d’antennes.

Les technologies cellulaires ont été préférées à la solution satellitaire exploitée lors de premières expérimentations. Comme le note Silicon.fr, l’infrastructure qui sera ainsi construite devrait aussi jouer en faveur des futures bandes 700 MHz probablement dévolues à la 5G.

La couverture des axes ferroviaires et routiers s’imposera aux opérateurs dans le cadre des obligations liées aux futures attribuées en fin d’année. Sur ce terrain, en signant aujourd’hui avec le transporteur, Orange et SFR pourraient donc prendre de l’avance sur Free et Bouygues Telecom.

Crédit photo : Polina Shestakova – Shutterstock.com

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