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WikiLeaks fait tourner la tête aux diplomates du monde

WikiLeaks lève le voile sur une partie des ressorts de la diplomatie américaine. Un univers généralement feutré.

L’association a but non lucratif a développé sa notoriété en diffusant des informations brutes sensibles tous azimuts « au nom de la transparence.

Les documents dévoilés par WikiLeaks concernant la guerre en Afghanistan ou en Iraq ont déjà fait du bruit.

Cette fois-ci, c’est un volume de 250 000 notes diplomatiques américaines frappées du sceau de la confidentialité qui vient d’être publiées.

Les contributions les plus chaudes évoquent l’hypothèse d’un conflit avec l’Iran. Entre 500 et 1000 notes concerneraient directement la France, selon le média en ligne Owni.fr.

Cinq journaux de références – New York Times, (USA), Le Monde (France), The Guardian (Royaume-Uni), El Pais (Espagne) et Der Spiegel (Allemagne) – se sont emparés de ce fonds de documentation diplomatique pour en publier les meilleurs extraits sous forme de comptes-rendus, d’analyses et de réactions des corps diplomatiques concernés.

Un journal comme le New York Times assure que des précautions ont été prises dans la publication des informations pour éviter de « mettre en danger » des personnes ou de « compromettre la sécurité nationale ».

De son côté, la Maison-Blanche condamne cette initiative. Elle qualifié la diffusion de ses documents « irresponsable et dangereuse ».

Cette initiative entraîne une certaine hostilité. Dimanche soir, sur Twitter, Julian Assange, Président et fondateur de WikiLeaks, évoquait « une attaque massive sous la forme d’un déni de service » sur les serveurs de l’organisation.

WikiLeaks : ombre et lumière
Dans son espace « Abonnés », LeMonde.fr a publié une thématique « spécial WikiLeaks » pour suivre les turpitudes de l’association à but non lucratif créée en 2007 qui publie régulièrement des documents qui dérangent au nom de la transparence de l’information. WikiLeaks s’appuie sur des « whistle-blowers » (« sonneurs d’alarme ») : des gens qui, sous le couvert de l’anonymat, dénoncent, preuves à l’appui, des actes jugés immoraux ou illégaux commis par leur hiérarchie dans les entreprises, l’administration ou l’armée. La personnalité de son fondateur Julian Assange intrigue. Cet Australien de 39 ans est présenté comme un hacker et un journaliste. Mais il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour répondre d’accusations de viol et agression sexuelle.

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