WikiLeaks : Julian Assange comparaît devant la justice britannique
Craignant d’être extradé vers les Etats-Unis, Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, se pourvoit devant la Haute Cour de Londres. Accusé de viol et d’agressions sexuelles, il va tenter d’éviter l’extradition.
Dernière chance pour Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, qui pourrait être extradé de Grande-Bretagne vers la Suède, simple point de passage avant une éventuelle extradition aux Etats-Unis.
L’homme est soupçonné d’avoir eu des rapports sexuels sans consentement avec de ses deux accusatrices, qui ont déposé plainte en Suède.
Avec l’appui de ses avocats, le numéro un de WikiLeaks sollicite la plus haute des juridictions, la Haute Cour de Londres, pour exposer son cas, qu’il juge être « le résultat de tractations politiques poussées à l’extrême« .
Inculpé en février dernier sur ordre du très médiatique juge Howard Riddle, Julian Assange avait un temps regagné sa cellule avant de bénéficier d’une libération conditionnelle, soumise au versement d’une caution d’un montant de 200 000 livres.
Devant un parterre de journalistes venus de tous horizons, l’accusé s’est présenté ce matin 12 juillet au tribunal de Londres, le sourire aux lèvres, comme persuadé que l’instrumentalisation dont il se dit victime ne saurait s’imposer comme l’issue de ce procès.
A la barre, Julian Assange persiste en effet dans la même lignée depuis son assignation quasi consécutive à l’affaire WikiLeaks. Il nie en bloc ces accusations, sans toutefois réfuter l’idée d’un quelconque rapport avec consentement.
Cette comparution devrait se dérouler sur 2 jours. Les avocats du plaignant rééditeront sans doute leur plaidoyer, martelant un argument : leur client pourrait terminer son périple dans la prison de Guantanamo Bay et risquer l’exécution…