Julian Assange a échoué dans son appel devant la Cour suprême britannique (The Supreme Court).
La plus haute instance judiciaire du pays vient de donner son feu vert à l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers la Suède (décision complète ici).
Dans ce pays, il est accusé d’agressions sexuelles mais l’intéressé clame son innocence. Cela faisait 540 jours que Julian Assange était assigné à résidence au Royaume-Uni en attendant que son sort soit scellé.
Le célèbre cyber-militant, à la tête de l’organisation connue pour la publication sur Internet de documents secrets, a épuisé tous les recours permis par la justice du Royaume-Uni.
Néanmoins, il peut initier un ultime recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Si elle décide de prendre en compte l’examen du dossier, Julian Assange pourrait rester au Royaume-Uni. Ce qui lui laisserait encore quelques mois de répit.
Les supporters de Julian Assange assurent que les accusations contre l’activiste seraient motivées par des considérations politiques, et non pas judiciaires.
Selon le mandat d’arrêt délivré par les autorités suédoises (The Swedish Prosecution Authority), l’extradition d’Assange ne serait demandé que pour « interrogatoire ». Officiellement, il ne serait donc pas mis en examen.
Selon WikiLeaks, cette affaire pourrait déborder car la Suède a un accord bilatéral d’extradition simplifiée avec les États-Unis.
Or le gouvernement américain a émis un acte d’accusation confidentiel contre Julian Assange en janvier 2011 (révélé par WikiLeaks).
Il veut remonter la filière des fuites inhérentes à ses actions militaires (comme « collateral murder » en Irak) et celles liés aux coulisses des initiatives prises dans le domaine des Affaires étrangères (publication de 250 000 câbles diplomatiques).
Aux États-Unis, le soldat Bradley Manning, qui est la taupe présumée des fuites, sera jugé en septembre par un tribunal militaire.
WikiLeaks : le co-fondateur de La quadrature du Net interrogé par le FBI |
On apprend via le compte officiel Twitter de WikiLeaks que Jérémie Zimmermann, co-fondateur de La quadrature du Net (organisation de défense des libertés civiles sur le Net), a été interrogé il y a quinze jours par le FBI lors d’une visite aux Etats-Unis. Une procédure qui entre dans le cadre d’une enquête relative à Julian Assange, fondateur et porte-parole de WikiLeaks. Jérémie Zimmermann serait bien rentré en France le 11 mai. Plusieurs cyber-militants européens ont subi le même sort, selon Numerama. |
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