WikiLeaks : l’extradition de Julian Assange en Suède devient inéluctable
Actuellement localisé au Royaume-Uni, le fondateur de WikiLeaks perd une bataille pour éviter son extradition. La justice suédoise cherche à l’interroger à propos d’un scandale sexuel.
Julian Assange n’échappera pas à l’extradition vers la Suède.
Actuellement assigné à résidence au Royaume-Uni, le porte-parole de WikiLeaks attendait une décision de la Haute Cour de Londres.
Son recours vient d’être rejeté ce matin (voir décision de justice).
A titre individuel, le fondateur de Wikileaks est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la Suède, suite à deux plaintes pour agressions sexuelles et viol.
Mais le cyber-activiste d’origine australienne clame son innocence.
Julian Assange dispose d’un délai de 14 jours pour se pourvoir devant la Cour suprême, la plus haute autorité judiciaire du Royaume-Uni.
Mais il n’a pas encore révélé son choix.
Celui par qui le scandale Wikileaks a éclaté a tenu à souligner à la sortie du tribunal britannique qu’il n’avait pas été mis en examen pour un quelconque délit dans un pays.
Que ce soit en Suède ou ailleurs…
Selon Julian Assange, l’extradition serait selon lui un « instrument politique » visant à limiter ses activités liées à Wikileak et à la publication de documents confidentiels.
Ce serait peut-être qu’une étape avant une extradition vers les Etats-Unis.
Selon le site SwedenVersusAssange.com (pro-Assange), il existerait un accord bilatéral que serait plus large qu’avec le Royaume-Uni pour faciliter la démarche.
L’administration américaine est remontée contre le porte-parole de WikiLeaks après la diffusion de milliers de câbles diplomatiques confidentiels.
Au point de traiter Julian Assange comme un « terroriste high-tech » selon une déclaration de Joe Biden.
Fin 2010, le Vice-Président des Etats-Unis avait demandé au ministère de la justice (DoJ) de trouver des pistes pour engager des poursuites judiciaires à son encontre.