Un éditorial consacré à WikiLeaks a secoué la Toile ce dimanche 29 juillet.
Signé de Bill Keller, ex-Directeur de la rédaction du New York Times, le document dénonce explicitement l’inflexibilité de l’administration Obama sur le dossier et en appelle notamment à la levée des embargos financiers imposés au site de Julian Assange par Visa et MasterCard.
Plaidoyer tout du long, une telle opinion tranchée n’est pas passée inaperçue.
Mais il y a un gros hic : l’éditorial du New York Times est un canular. Bill Keller est formel : il a été victime de piratage.
Toujours accessible ce lundi midi heure française, la fausse page Web présente effectivement une adresse URL singulière (inversion des termes « opinion » et « nytimes.com) qui rappelle les techniques de hameçonnage (phishing).
L’un des premiers journalistes à tomber dans le panneau fut Nick Bilton, spécialiste des nouvelles technologies pour le New York Times.
L’intéressé a relayé l’information sur son fil Twitter, sans soupçonner qu’il pût s’agir d’un attrape-nigaud.
L’effet boule de neige a pris au piège d’éminents universitaires américains. L’éditorial s’est propagé en quelques heures avec une remarquable fulgurance.
Y figuraient des déclarations sans ambages : « Criminaliser les pratiques de WikiLeaks revient à tirer une balle dans le pied de tous les citoyens » ou encore « Même le gouvernement syrien ne s’est pas autant déchaîné sur WikiLeaks« .
L’enquête initiale a démontré que les premiers messages destinés à véhiculer cet attrape-nigaud auraient émané de comptes Twitter liés au collectif de pirates Anonymous, mais aussi à WikiLeaks, qui a d’ailleurs revendiqué ces actes un peu plus tard dans la soirée.
Le New York Times faisait partie du pool de médias qui avait diffusé en 2010 des éléments liés à la première vague de câbles diplomatiques révélés par l’organisation de Julian Assange.
Celle-ci prône plus de transparence dans les affaires du monde.
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