WikiLeaks a publié cette semaine une nouvelle fournée de 100 000 câbles diplomatiques américains.
2000 d’entre eux concernent la France, mais aucun ne semble être classé « secret » ou « confidentiel » .
Le site Cablegatesearch.net fournit des outils pour faciliter la recherche dans cette masse d’information.
Selon Reuters qui cite un membre anonyme de WikiLeaks, le fondateur Julian Assange a publié ces milliers de documents à cause de sa « frustration de voir l’intérêt des médias traditionnels s’effriter« .
Une interprétation dénoncée ensuite sur le fil Twitter de WikiLeaks.
De nombreux organismes de presse dont Le Monde en France se sont associés à l’organisation qui prône plus de transparence dans la politique, l’économique et les relations internationales.
En novembre 2010, un volume de 250 000 câbles leur avait été transmis en vue d’une exploitation éditoriale filtrée.
Mais force est de constater qu’une partie non négligeable de la documentation sensible récupérée par WikiLeaks aux dépens de la diplomatie américaine n’a pas été exposée au grand public.
L’organisation de Julian Assange s’appuie beaucoup sur Twitter pour lancer des « alertes infos » tous azimuts (grâce au hashtag #wlfind).
Parallèlement au « robinet d’information » qui vient de se ré-ouvrir, une polémique a éclaté entre WikiLeaks et l’un de ses anciens lieutenants Daniel Domscheit-Berg, qui tente d’ouvrir une plate-forme alternative (OpenLeaks).
Suspendu de ses fonctions par Julian Assange, Daniel Domscheit-Berg avait quitté l’organisation en août 2010 avec d’autres membres entrés en dissidence.
OpenLeaks compte exploiter une plate-forme de dépôt anonyme de documents.
Libre ensuite aux médias, syndicats et autres organisations de confiance de les analyser en vue d’une publication.
La présentation du projet OpenLeaks sur Vimeo :
Les circonstances d’un clash entre WikiLeaks et Daniel Domscheit-Berg restent troubles.
Mais, en partant, des milliers de documents (fichiers ou clés de déchiffrement, ce n’est pas clair) auraient été extraits des serveurs de WikiLeaks ou supprimés.
Pêle-mêle, on trouve des dossiers relatifs à Bank of America, 60 000 mails d’un parti allemand d’extrême-droite (NPD) et d’une vingtaine de groupuscules néo-nazis et une liste de personnes indésirables sur le sol américain au nom du gouvernement).
L’ancien porte-parole affirme que ces fichiers ont été supprimés « dans l’intérêt de la sécurité des sources ».
Dans un communiqué, Wikileaks dément cette version. L’organisation activiste considère qu’il s’agit d’une diversion afin d’éviter que Daniel Domscheit-Berg soit poursuivi pour sabotage et vol de documents.
Celui-ci est aussi accusé d’avoir communiqué à « des forces hostiles à WikiLeaks » des échanges de mails en interne.
La réaction de la communauté est très critique envers Daniel Domscheit-Berg depuis les dernières révélations.
Les informations sur les affaires internes de ces « partisans de la transparence radicale » sont rares et contradictoires (comme relevé sur le blog Geek Politics du journal LeSoir.be).
Un comble, non ?
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